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Commentaire de Norman Bates

sur Meyer Habib - La bonne foi


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Norman Bates Norman Bates 8 novembre 2014 09:42

Après, l’infortuné Meyer, déjà boursouflé par son gavage à la levure et l’huile de friture, a poursuivi son élevage dans un enclos où il s’ébrouait sous les regards saisis d’effroi de ses congénères bovins dont certains ont sombré dans la démence, une pathologie connue sous l’appellation "maladie de la vache autiste", certains bovins n’hésitant pas à choisir le suicide en s’empalant sur les clôtures électrifiées pour fuir l’horreur du spectacle visuel, auditif, olfactif que leur infligeait ce ruminant pas comme les autres...

A la lumière de cette enfance traumatisante marquée par le rejet, l’exclusion, l’incompréhension, cessons de blâmer, de stigmatiser le malheureux Meyer à qui une loi récente attribue une forme de sensibilité...
Bon, certes il faut probablement gratter longtemps avant de la trouver...

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