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Commentaire de funambule

sur Jacques Sapir : Pétrole russe : l'option chinoise pourrait nuire à l'Europe


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funambule funambule 14 novembre 2014 17:05

J’ai mal choisi ’fallacieux’, je veux dire plus simplement ’trompeur’.
Quand on trompe volontairement, par fainéantise, par facilité.
ex : Dire à un enfant qu’on l’emmène dans un magasin de jouets alors qu’on l’emmène chez le dentiste, plutôt que de lui faire comprendre que c’est pour son bien.
(exemple particulier de tromperie pouvant être utile, et donc, pas vraiment une tromperie)

Ma question n’est donc pas si tu le pratiques, mais si il te semble possible de fédérer un collectif autour de l’idée de s’entr’aider mutuellement à ne pas utiliser d’arguments trompeurs.
Est-ce qu’il y aurait suffisamment de gens prêts à comprendre l’intérêt d’utiliser le langage pour améliorer la qualité argumentative nécessaire à une réelle démocratie, plutôt que de l’utiliser comme un avocat, comme un syndicaliste, en défendant un verdict préétabli, dont la construction même ne peut pas être interrogée.

C’est vrai que je défends cette idée depuis longtemps, mais sans prendre la peine, sans m’abaisser, sans avoir le courage, de bien l’expliquer, donc, en méritant, pire que les moqueries éventuelles (je n’en ai pas vraiment souvenir) les incompréhensions et les fins de non recevoir.

Chouard, par exemple qui me semble-t-il aurait tous les intérêts à comprendre cela, n’a pas l’air de le comprendre. Donc, je pressens bien la difficulté, mais si tu as une estimation, ça m’intéresse. Je crois que dans certaines cultures, dans certains milieux, ça ne se fait pas de mentir par exemple, mais est-ce que c’est juste un principe comme un autre, est-ce que ça conduit à une meilleure lucidité politique, à moins de frilosité que dans les cultures qui favorise le caprice et le contentement de soi ?

(désolé pour l’asticotage ...)


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