Marc George, dans son entretien avec Tépa, dit de Soral qu’il est un "cheval de couse" de premier ordre. Soral est un dialecticien de haut vol. Il cause bien, en somme. Il est capable de s’adresser à un public, de le convaincre et de le galvaniser. C’est tout un art ! Et comme beaucoup d’artistes, il a son coté obscur (mégalomanie, addiction, paranoïa, obsession de la séduction, etc...)

Laïbi n’a pas le quart de son charisme. Il est compétent à son niveau sur d’autres choses. Il utilise les mêmes termes que les anti-soraliens primaires : secte, gourous, etc... Il se trompe. Si Soral est tant soutenu c’est surtout parce qu’il est efficace. C’est une question de pragmatisme et non de fanatisme.

Bref, on assiste là à une bataille gagnée par le "Lobby". Traîtreusement, insidieusement, hypocritement, illégalement menée et gagnée. La guerre entre le pot de fer et le pot de terre continue.