Poème soufi :
"Qu’il est bon de le boire au son des musiques !
Car nulle part ailleurs il n’habite avec la tristesse, comme n’habitent jamais ensemble les chagrins et les concerts.
Si tu t’enivres de ce vin, fût-ce la durée d’une seule heure, le temps sera ton esclave docile et tu auras la puissance.
Il n’a pas vécu ici-bas, celui qui a vécu sans ivresse, et celui-là n’a pas de raison qui n’est pas mort de son ivresse.
Qu’il pleure sur lui-même, celui qui a perdu sa vie sans en prendre part."
Certains soufis,pas tous, car ils sont divisés en de multiples confréries, sont de véritables dissidents contestataires au sein de l’Islam et ont été poursuivis, traités comme des hérétiques depuis des siècles par les sunnites et le chiites.
L’athée que je suis a bien sur plus de sympathie pour eux que pour les salafistes adeptes de la charia.