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Commentaire de Frédéric Valandré

sur JT intelligent n°41 : CRIF, UGIF, même combat ?


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Frédéric Valandré 13 février 2015 07:26

Bonjour Jean,

j’ai visionné ta vidéo avec intérêt. Petite rectification concernant Auschwitz : il n’y a pas eu à proprement parler de libération du camp. Le journaliste et ancien résistant Pierre de Villemarest l’avait rappelé en ces termes : "c’est par hasard qu’une unité de l’armée rouge est arrivée ce 27 janvier à Auschwitz, d’où étaient déjà partis deux jours plus tôt tous les Allemands, emmenant avec eux les prisonniers à peu près capable de marcher (dans l’illusion qu’ils pourraient utiliser ailleurs cette main-d’œuvre...). Donc, les Soviétiques n’ont libéré personne. Ni là ni dans une dizaine d’autres camps de concentration énumérés dans la presse. Ils ont juste pris acte, sans avoir à tirer un coup de feu." (source : article "Une intolérable discrimination raciale (I)", Présent, 3 février 2005, p. 3) Quant au rôle de l’UGIF, il a aussi été analysé par André Figueras (comme M. de Villemarest, journaliste et ancien résistant) dans son petit livre autoédité Les 4 secrets de Barbie (Paris, Publications André Figueras, 1987), fac-similés du JO de l’époque à l’appui (chapitre : "Les Juifs de Pétain", p. 33-54). Ce sont des membres du CRIF, fondés en 1944, qui ont infligé un blâme aux dix-huit dirigeants de l’UGIF. L’objectif affiché du CRIF étant de "défendre les intérêts des Juifs en France auprès des pouvoirs publics", l’auteur indiquait : "en somme, le C.R.I.F, c’était en quelque sorte, l’U.G.I.F libérée..." (p. 54).

Bonne journée, et salutations au chat, bien sûr !

Frédéric.


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