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Commentaire de Nigari

sur L'institut Tavistock, un laboratoire d'ingénierie sociale


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Nigari Nigari 28 février 2015 02:58

@attis
La dissociation est bien évidemment reliée aux rituels comprenant des transes, des initiations traumatiques avec l’usage de drogues ouvrant des "portes" vers la possession, etc.... Bref, la vieille école pour atteindre l’illumination.... la dissociation. Également la clé pour le contrôle mental...

Le psychiatre britannique William Sargant (qui a travaillé pour le projet MK-Ultra), a rapporté dans son livre "The Mind Possessed : A Physiology of Possession, Mysticism and Faith Healing" que la dissociation, l’amnésie, la modification de la personnalité ainsi que la programmation mentale, était une part essentielle dans le culte Orisha.
Sargant cite l’auteur Pierre ’Fatumbi’ Verger qui aurait été initié à ces rituels Orisha : "Pierre Verger lui même est devenu un prêtre du culte Orisha. Il ne pouvait pas m’en dire beaucoup à propos des cérémonies secrètes qui se passaient au couvent, mais il a pu révélé qu’il s’agissait là d’un sévère processus de lavage de cerveau dans lequel la personnalité normale est remplacée par une nouvelle personnalité. Le postulant n’est jamais autorisé a se rappeler de qui il était, de quoi il avait l’air et comment il se comportait avec son ancienne personnalité. Lorsqu’il quittait le couvent, il lui était redonné son ancienne personnalité par un procédé spécial, mais avec très peu de mémoire de ce qui s’était passé dans le couvent. Les personnes revenaient de temps en temps dans le couvent et par le même procédé hypnotique inverse, elles retrouvaient leur personnalité de dévots, qui disparaissait encore une fois dans leur personnalité ordinaire lorsqu’elles retournaient dans le monde extérieur."

Intriguant... cela n’est qu’un exemple.... Dans le livre "Cult and Ritual Abuse", le Dr Noblitt écrit : "Lorsque nous examinons la littérature historique et anthropologique, nous trouvons des contenus liés aux religions, aux cultes, aux organisations fraternelles faisant apparemment référence à des rituels traumatiques dans le but de créer des états altérés de conscience. Ces états de conscience ont parfois été vu comme quelque chose de sacré, tel un catalyseur magique pour de profondes visions ou des possessions par des dieux. Dans d’autres cas, ces méthodes auraient été employées pour établir une sorte de puissant contrôle psychologique, d’une manière souterraine et secrète, inconnue par les professionnels de la santé mentale."

Comme je l’ai écrit plus haut, la programmation Monarch n’est pas forcément pratiqué à un niveau gouvernemental, et Karen Mulder a décrit ce qu’elle pouvait avec les mémoires qu’elle avait. Elle a quand même décrit ce qui s’apparente à un réseau dans lequel elle baigne depuis toute petite.... Chose commune aux esclaves MK.

Vous écrivez :

"je pense qu’il faut se méfier comme la peste de gens comme Springmeier ou Gunderson, et prendre les témoignages des Cathy O’Brien et autres Arizona Wilder avec des pincettes, des gants, et un masque de protection."

("Un masque de protection" à ce point là ? Personnellement, le masque, je le met face aux doctrines de vos frangins.)

En effet, il faut se méfier et garder un esprit critique, mais il faut aussi recouper les informations et chercher d’autres sources. Je vous réponds qu’il faut se méfier comme de la peste des gens comme vous qui décrédibilisent systématiquement les témoignages de survivants d’abus rituels (pierre angulaire du contrôle mental) sans apporter d’arguments valables si ce n’est un scepticisme qui pourrait se comprendre.



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