@Nigari
Ben non, hein : "Procurez-vous vite les écrits de Jacques Thomet", ça ne dénote aucune arrière-pensée commerciale... Remarquez, au cours de ses 3 dépositions dans l’affaire d’Outreau (deux devant la cour d’assises de Douai et une autre devant la Commission d’enquête parlementaire), Mme Gryson a trouvé le moyen de faire à deux reprises de la publicité pour ses livres ! Etonnant... et vraiment pas commercial !
Les journalistes du Monde seront sans doute contents d’apprendre dans quelle estime vous tenez le travail de leur confrère Pereira sur l’affaire d’Outreau. Je suppose que vous pensez la même chose de celui de Florence Aubenas ("La Méprise"). Heureusement que M. Thomet vient redresser le niveau d’honnêteté car lui au moins, il est intègre (c’est-à-dire ?) et indépendant (par rapport à quoi ?) Pour quelle secte travaille t-il, au fait ?
S’il ne devait y avoir qu’une chose positive à mes yeux dans la carrière de Me Dupond-Moretti, je citerais précisément son intervention (et celle de ses confrères bien sûr) dans l’affaire d’Outreau car il a arrêté le rouleau compresseur de l’erreur judiciaire enclenché par le duo infernal juge d’instruction-expert psychologue. Ce sont les rapports d’expertises psychologiques qui ont encouragé Burgaud à faire emprisonner préventivement les adultes mis en cause par les enfants, dont on sait aujourd’hui que plusieurs d’entre eux étaient innocents (plus de 2000 jours de prison indûment effectués). Ce sont aussi ces rapports qui ont conduit le juge d’instruction à rafler les enfants dans les cités ouvrières pour les placer dans des lieux d’accueil, déchirant ainsi durablement les familles et causant des traumatismes indus à plusieurs enfants qui n’étaient nullement en danger.
L’avocat, au contraire, a dénoncé l’ineptie des rapports rendus par Gryson, Viaux et Emirzé et il a contribué à faire reconnaître l’innocence de plusieurs accusés (ainsi que le doute sur plusieurs autres qui seront acquittés au second procès à Paris).
Il faut toutefois rendre à Mme Gryson-Dejehansart ce qu’on lui doit : en raison de ses conclusions aberrantes et absconses sur la crédibilité des mineurs qu’elle a vus en expertise dans l’affaire d’Outreau, la justice française a décidé qu’il ne serait plus demandé de rapport de crédibilité et que ce mot même serait banni du vocabulaire de l’instruction. Tant mieux. Mais cela donne une idée du b...del que la "victimologue" a causé dans cette affaire.