@sirocco

Je me suis trompé dans un de mes posts plus haut : ce n’était pas le tandem Gryson-Viaux mais leur collègue M. Emirzé qui attribuait le "profil d’abuseur sexuel" aux adultes répondant à au moins deux critères assez vagues parmi une liste et c’est lui en outre qui décidait si ces critères s’appliquaient à la personne examinée.

Mme Gryson-Dejehansart n’a examiné que les enfants et elle a exposé sa méthodologie à la Commission parlementaire d’enquête ainsi qu’à la cour d’assises de Douai. Cela fait froid dans le dos. Pour elle, tel geste, telle attitude de la part de l’enfant, telle représentation sur un dessin, tel mot employé, telle réponse à un item de test... a une signification obligatoire et indiscutable. La "victimologue" pratique l’examen psychologique comme s’il s’agissait d’une science exacte (alors que ce n’est absolument pas le cas). Elle reste drapée dans ses certitudes et à ceux qui les mettent en doute (ses certitudes) elle répond par le mépris de l’initié pour le profane et fait de son inattaquabilité une fin de non-recevoir.

C’est pour cette raison (et aussi, comme je le pense, pour plaire à son complice Fabrice Burgaud qui lui procurait tant d’expertises à réaliser et dont elle a vite compris quel genre de résultat il attendait) que tous les enfants examinés par Mme Gryson ont été déclarés par elle victimes d’abus et parfaitement crédibles. Même la fillette qui prétendait avoir été violée simultanément par trois adultes ou celui qui disait avoir été sodomisé par des animaux en Belgique.