L’intérêt de la mythologie sumérienne,
c’est qu’elle est à l’origine de notre propre civilisation occidentale et de
toutes les autres. Une origine oubliée à dessein, afin de faire croire que
notre seul héritage venait de la Grèce antique. Je ne m’étendrai pas là-dessus.
Les différents "dieux" sumériens portent des noms reptiliens,
Enki-Éa, souverain de l’Abzu (l’Abysse terrestre) est dénommés, par
exemple, MUŠDA ("puissant reptile") sur certaines tablettes.
Il existe par exemple, les tablettes sumériennes de Kharsag qui datent
du troisième millénaire av. J.-C. qui compare la déesse Ninhursag (Ninmah) à
une Ninsir ("prêtresse serpent") et plus loin dans le texte, Enlíl à
un "Splendide Serpent aux yeux brillants"…
La particule sumérienne SIR ou ŠIR10 évoque "un serpent", son
homophone ŠIR représente "la lumière" et la forme verbale ŠÌR veut
dire "décider" et "obliger". Nous pouvons également
observer la similitude entre le SIR4 (ou ŠIR) sumérien dont le sens est
"testicules" , véritable symbole de virilité et le mot anglais
"Sir" qui est un titre d’honneur réservé aux "hommes de bonne
famille" ou "de bonne lignée". On trouve également ce terme dans
le reste de l’Europe sous la forme "Sire", dénomination qui était
attribuée aux seigneurs, aux empereurs et aux rois.
Cela nous amène donc à mettre le doigt sur une connexion entre les
"dieux" sumériens et la royauté et la noblesse terrestre.
Dans l’Apocalypse, en 20,2 et la Genèse Rabba au chapitre 22, Satan,
lui-même est nommé "le Serpent des premiers âges". On trouve trace du
mot Satan dans l’éthiopien "Shaïtan".
Boulay passe en revue dans son ouvrage tous les textes, chroniques
historiques et « mythes » qui relatent que les premiers êtres à avoir
amené sur terre les bases de la vie intelligente et de la civilisation étaient
des dragons : non pas des sortes de dinosaures et autres sauriens mais des
entités de type humanoïdes recouvertes d’écailles, possédant deux jambes, deux
bras et parfois des ailes. On retrouve ces descriptions dans les chroniques
chinoises, sumériennes, indiennes (Mahabharata) ou égyptiennes mais également
sur des bas reliefs des civilisations d’Amérique centrale et du Sud. Souvent,
ces entités sont décrites comme étant bénéfiques (surtout en Chine).
Cet arrière fond « reptilien » est encore plus vaste et plus
prégnant puisque l’on trouve encore aujourd’hui dans de nombreuses ethnies de
type animiste, surtout en Afrique de très claires allusions à
la présence de ces êtres reptiliens.
Dans la mythologie zouloue, l’humain primordial n’avait pas
l’usage de la parole et communiquait par la télépathie : l’homme appelait
la femme en pensant à elle, à la forme de son visage, à son odeur,
l’humain communiquait avec les animaux, les plantes, les arbres, avait le
pouvoir de déplacer des objets avec seulement son esprit, et le pouvoir de
voyager, en esprit, vers d’autres mondes. Les humains vivaient en paix
dans la communion et la jouissance du grand tout.
Cet état
édénique fut rompu par l’apparition de créatures qui avait des écailles de
poissons et de longues queues, les chitauli.
Ces Chitauli instaurèrent un culte envers un Dieu céleste masculin. Les
pouvoirs des humains furent retirés par ces créatures qui leur ont donnés en
échange un nouveau pouvoir : l’usage de la parole.
Mais, les êtres humains trouvèrent, avec horreur, que l’usage de la
parole divisait les êtres humains, au lieu de les unir. De nouveaux sentiments
apparurent, et la peur les conduisirent à la construction de villages
fortifiés et l’instauration de frontières. Les humains ont découvert la
guerre et la famine, et c’est cette peur constante qui a permit
l’asservissement de l’humanité à ces créatures.
On retrouve ce mythe chez les Sumériens avec les Namlú’u, humains
originels qui étaient des êtres extraordinaires doués de capacités de
clairvoyance étonnante, capable de lire dans les pensées de quiconque, ayant
la possibilité de se déplacer très rapidement d’un endroit à un
autre et qui étaient proche de la Source, ils étaient en quelque sorte
les gardiens de la Terre avant l’arrivée des Anunna, qui comme on le sait, étaient
reptiliens ;