Tsipras est échec et mat. Il a commis une grossière erreur politique en dégainant dans l’urgence l’arme du référendum qui s’est aussitôt retournée contre lui, puisqu’il est rapidement apparu que le peuple grec était en réalité très divisé sur le maintien ou non dans la zone euro, et que le "non" ne bénéficiait plus après quelques jours que d’une avance théorique sur le "oui", dont les soutiens ont par ailleurs montré qu’ils étaient prêts à se mobiliser.
Je remarque d’ailleurs que Tsipras n’a plus aucun soutien effectif dans la gauche européenne et française. Le soutien du parti de gauche et du parti communiste sont pour le moins discret et distancié...
Au passage, cette situation marque une défaite plus généralement pour les eurosceptiques et europhobes, puisqu’il est désormais démontré que la sortie de l’euro n’est pas une panacée démocratique ni une évidence politique pour les peuples. Si le peuple grec, avec toutes les raisons de sortir, hésite, alors il paraît improbable que d’autres peuples en Europe se dirigeront à l’avenir dans cette voie.
11h40 : La Grèce se dit « prête à accepter » les réformes de ses créanciers
L’information révélée par le Financial Time, selon laquelle
la Grèce va accepter les conditions imposées par ses créanciers, vient
d’être confirmée par des sources européennes.
11h17 : Tsipras accepterait toutes les conditions des créanciers de la Grèce
Selon un journaliste du Financial Times, qui s’est procuré
une copie de la lettre envoyée par le premier ministre grec mardi soir
aux institutions européennes, Alexis Tsipras accepterait l’ensemble des
conditions posées des créanciers de la Grèce, n’imposant que des
modifications mineures.