J’ai écouté la totalité de cette très bonne émission. Il est bon
que, dans sa présentation, Jean Robin ait insisté sur la très mauvaise
évocation du "remplacement de population" (même s’il n’est pas cité
comme tel) et de la "remigration", qui ne sont pas des concepts aussi
déraisonnables (et "collectivement égoïstes", si je peux me permettre
cet oxymore) que ce qu’en laisse penser ici le représentant de Génération
identitaire.
Je voudrais cependant surtout dire à tous les participants,
principalement aux deux militants de SOS
chrétiens d’Orient - mais aussi à Majid Oukacha qui avoue humblement son
ignorance de cet aspect particulier de l’islam - on a raté ici l’occasion de
réfléchir sérieusement aux sources
criminogènes judéo-chrétiennes de cette religion.
Un auditeur a lancé une question sur ce point en disant en substance
que le judaïsme est comparable à l’islam pour ce qui concerne la violence
religieuse (ce n’est pas une citation).
Il est vrai qu’on refuse encore de regarder objectivement la
violence vétérotestamentaire attribuée au Dieu des hébreux, puis divinisée, sacralisée et dogmatisée, enfin toujours justifiée, aujourd’hui, par le judaïsme et le christianisme.
L’ancien catholique fervent que je suis est particulièrement indigné
de constater que, dans son Nouveau Catéchisme, l’église catholique de France a
très officiellement re-justifié et
réanimé l’horrible croyance, 2000 ans après que le prophète juif Jésus de
Nazareth ait tenté de convaincre ses co-religionnaires qu’il fallait s’en
débarrasser.
Cette croyance criminogène a évidemment joué un très grand rôle
dans l’élaboration de l’islam par le prophète Mohamed et les rédacteurs du Coran :
http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/
(Si vous lisez ce texte oubliez son titre. Je l’ai voulu
délibérément provocateur pour réveiller les chrétiens mais, devant mon total
échec, je ne suis plus certain d’avoir bien fait).
Je ne m’étends pas plus car il me reste à lire les toutes dernières
pages du très courageux et très utile livre de Majid Oukacha, dont on ne
saurait trop encourager la lecture et la diffusion.