Pas mal. 
Bonne perception des caractéristiques des sciences modernes avec leurs cloisonnements et l’absence d’unité profonde, ce qui en fait d’un point de vue traditionnel une image assez parlante de disciplines ayant un caractère profondément Babelien… ça part dans tous les sens mais il n’y a pas d’unité et où la Vérité est sacrifiée au profit de l’efficacité. Le moderne se basant sur cette efficacité pour accréditer la vérité des sciences..
Panorama sur les ères précessionnelles avec les Gémeaux et la division de l’Égypte en Haute et Basse Égypte (couronne rouge et blanche), l’ère du Taureau avec le Taureau Apis, l’ère du Bélier avec le Bélier Amon.
Puis fin de l’Égypte avec l’ère des Poissons et le passage de relais au christianisme. Les adeptes de cette religion ayant choisi le poisson comme emblème.
Distinction entre l’intelligence cérébrale propre au moderne et l’intelligence du cœur propre au gnostique. Cette intelligence du cœur n’utilise pas la déduction mais l’induction. Elle est contemplative. Et cherche l’Unité. Elle est reliante et réunificatrice.
Un passage intéressant à la minute 41 où le conférencier parle de cette anecdote rapportée par Abellio, de la réaction de François Jacob quant à la totale similitude de structure entre les hexagrammes du Yi Jing et la structure de l’ADN et qui ne s’en émeut pas plus que ça…
Alors qu’il s’agit d’une vraie bombe pour celui qui a un peu de jugeote… On a là un aveuglement typique de l’esprit moderne quand il rencontre quelque chose qui le dérange.
Sur les remèdes spagyriques signalons ici qu’Abellio a été guéri par un remède qu’Armand Barbault lui avait procuré. Goethe aussi témoigne qu’il s’est soigné avec un médicament spagyrique. Il y en a sans doute beaucoup d’autres. (Ne vous précipitez pas pour autant sur Internet pour en commander vous risquez d’être déçu..)
A la fin : parallèle entre Isis et la Vierge chrétienne et entre Horus et le Christ.
Les Vierges noires étant des statues d’Isis. Petite glose sur le 4 et le 3 qui donnent d’ailleurs par 3 + 4 = 7 et 3 x 4 = 12, deux des nombres principaux de l’ésotérisme.
Je signale enfin à la suite du conférencier qui évoque les ères précessionnelles que le Verseau se trouve évoqué chez Luc (22, 10-11) et Marc (13, 13-14) sous la forme du porteur d’eau (emblème du Verseau pour ceux qui ne le sauraient pas) censé montrer où doit avoir lieu la Pâque. Qui symbolise ici la sortie du Kali Yuga.
On peut rajouter ici que cette ère du Verseau est l’exacte opposée de l’ère du Lion, il y a 13000 ans environ, qui a vu la construction du Sphinx, si l’on en croit l’exégèse très pertinente de Bauval se basant sur des considérations astronomiques.
Le Sphinx étant précisément marqué par les deux signes, corps de Lion, et la tête d’homme correspondant au Verseau.
Repris dans la vision d’Ézéchiel du Tétramorphe, le Verseau correspondant à la face d’homme (Peni Adam en hébreu).
Mais on sait bien que l’on peut appliquer à l’Église de Rome la phrase de Jésus :
Malheur à vous, docteurs de la loi ! car vous avez perdu la clef de la connaissance : vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché ceux qui voulaient entrer d’entrer. Luc 11, 52.
Amen.
