"Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur"
Philippe Pétain
"Du
jour où il fut contraint d’accepter le pouvoir, et où il l’accepta
pour défendre quarante millions de Français sur leur sol et tâcher
de sauver ce qui pouvait etre sauvé, le maréchal Pétain,
contrairement à une histoire récente, et comme il le dit au général
Lafont à Bordeaux le 17 juin 1940, sut bien qu’il lui faudrait
"boire le calice jusqu’à la lie". Et de fait, à maintes
reprises de 1941 à 1944, il me confia que sa vie était "un
véritable martyre" Il souffrait plus que tout de
l’incompréhension et déja, de l’ingratitude des Français, à qui
de mauvais prophètes rappelaient sans cesse ce que leur chef devait
concéder aux Allemands, sans qu’il put leur faire savoir ce qu’il
leur épargnait-depuis les accords que je négociai en son nom avec
le gouvernement britannique en décembre 1940, jusqu’à son refus en
1943, puis en 1944,d’envoyer nos étudiantes et étudiants en
Allemagne. Tout cela se saura un jour, car la Vérité, grâce à
Dieu, finit toujours par prévaloir"
Jacques
Chevalier,Ministre de l’Education Nationale(1940-1941)