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Commentaire de berry

sur G. Chiesa sur les élections US : quel pays peut promouvoir ces cinglés au poste de Président ?


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berry 17 mars 2016 22:17

Amis de la poésie, bonsoir.

En meeting dans l’Ohio, Trump a comparé l’immigration à un serpent venimeux, en lisant un long poème.

C’est bien vu, je trouve, surtout après les attentats de Paris et les agressions de Cologne.

 

En allant à son travail un matin, sur le bord du chemin le long du lac,
Un femme au bon coeur vit un pauvre serpent, à demi-glacé,
Sa belle peau, avec la rosée, avait gelé,
“Eh bien” pleura-t-elle, “je te prendrais chez moi et je prendrais soin de toi”
“Emmène-moi chez toi, oh tendre femme,
“Emmène-moi chez, pour l’amour du Ciel,
“Emmène-moi chez toi, ô tendre femme”, supplia le serpent vicieux

Elle l’enveloppa d’une couverture de soie,
Et ensuite le déposa près de sa cheminée, avec du miel et du lait,
Maintenant, elle se dépêche de rentrer du travail ce soir là et bientôt elle arrive
Elle trouve le beau serpent qu’elle emmené chez elle et ravivé,
“Prend moi, ô tendre femme,
Prend moi dans tes bras, pour l’amour du Ciel,
Prend moi, ô tendre femme” soupira le serpent vicieux

Maintenant, elle le prend sur sa poitrine
“Tu es si beau” pleure-t-elle
“Mais tu serais probablement mort si je ne t’avais pas amené chez moi”
Elle caresse sa jolie peau à nouveau et ensuite l’embrasse puis le serre fort,
Plutôt que de dire “merci”, le serpent lui donne une violente morsure
“Je t’ai sauvé” pleura la femme, “et tu m’as mordu, Ciel pourquoi ?”
“Tu sais que ta morsure est empoisonnée, et maintenant je vais mourir”
“Oh tais-toi, femme idiote !” dit le reptile avec un sourire,
“Tu savais très bien que j’étais un serpent avant que tu m’emmènes”


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