@gaijin
Absolument, il ne s’agit pas de changer de président ou de constitution ou finalement de changer dans la continuité de ce qui existe, mais il s’agit bien d’un changement radical qui vienne non pas de la tête (au sens de boîte juchée sur notre cou ainsi que de l’élite) mais d’ailleurs et cela ne peut que déboucher sur une autre et nouvelle civilisation.

Au sujet d’Aristote, ne se posait-il pas trop de question sur tout ? 

Les penseurs modernes ont l’habitude de dire que notre civilisation est aristotélicienne, et / ou judéo-chrétienne ou que sais-je encore, c’est peut-être vrai mais avant tout elle est mentale, la meilleure preuve est cette manie de vouloir lui trouver un qualificatif.

Aristote pensait tout le temps sur tout, quand il regardait une fleur, il se demandait comment définir la beauté et retournait s’enfermer dans son bureau pour y réfléchir, et convoquait ses copains philosophes pour faire un groupe de travail, et pendant ce temps, la fleur vivait sa vie de fleur et se fanait et Aristote avec. 

De tout temps les hommes intellectuels ou manuels acceptent la pensée comme une chose qui va de soit, comme un prodigieux don - ce qui est indéniablement le cas - et n’ont de cesse de l’alimenter par des savoirs de plus en plus vastes, du temps d’Aristote, le processus était déjà bien entamé, mais lui comme les autres ne se posent pas de questions fondamentales sur ce qui est un mouvement, au sein d’un processus qui a besoin d’énergie pour perdurer.