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Commentaire de Lucadeparis

sur Étienne Chouard sur Nuit Debout, les antifas, Frédéric Lordon et François Ruffin


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Lucadeparis Lucadeparis 14 décembre 2016 22:53

J’apprécie le pacifisme et la modestie de Chouard par rapport au stupide argutio ad Hiitlerum qu’on lui applique.

J’étais à ce débat et je trouve dommage que Chouard mette toujours en avant les ateliers constituants. On peut en faire jusqu’à la nuit des temps sans que rien ne change.

Se disant justement plus pragmatique, Philippe Pascot y a dit qu’il ne veut pas d’une révolution où il serait parmi les premiers réprimées, mais utiliser les élections contre les élections.
Il dit que l’abstentionnisme est voulu par les politiciens, car constitutionnellement non pris en compte, il élimine l’opposition, aussi grande soit-elle.
La présentatrice du débat, et conseillère municipale Sophie Bernhardt a évoqué sa liste Comité des Citoyens de Montreuil qui est arrivée 2e avec 500 voix de différence aux élections municipales de 2014.
Dans l’interview suivante, elle évoque le processus démocratique qui l’a attiré (et qui rejoint ce que je propose : http://lucadeparis.free.fr/politique/sommaire_politique.htm) :
http://www.nous-montreuil.fr/regards-sur-la-ville/351-interview-d-une-elue-de-la-minorite-municipale-de-gauche.html

 
« S. B. J’ai choisi le groupe du CCM parce que c’est le seul groupe où j’ai vu des gens qui m’avaient l’air sincère. Je suis allée aux réunions politiques publiques des partis mais j’avais l’impression de n’y voir qu’une partie de la population dans ces partis, (front de gauche, et les Verts).
Au sein du CCM, il me semblait y avoir une plus grande diversité. La prise de parole des candidats, en coordination ou autre, me semblait plus proche des montreuillois dans ce groupe. Par ailleurs, la forme de fabrication du programme avait plus de sens pour moi, nous étions nombreux à organiser des réunions thématiques où tout le monde pouvait venir travailler, j’ai rencontré beaucoup de personnes à ce moment-là, c’était très intéressant : on vient avec la thématique handicap, il y a une quinzaine de présents, et on apprend des choses. Je vais à la réunion éducation et j’apprends des choses ; je leur en dis de mon côté ; c’est comme ça que cette façon de travailler s’est fabriquée  : on rencontre des gens, on échange, on débat et ce qui naissait dans le programme, c’était le fruit des débats de centaines de personnes, c’est ce qui m’a plu, ce n’est pas en réalité la personnalité de tel ou tel.

n-m : ça n’influence pas un peu ?
S. B. Ce n’est pas la personnalité des têtes de listes qui m’intéressait, ce qui m’intéressait c’était les idées défendues et comment elles avaient été construites. Ces idées me semblaient plus proche des miennes, d’autant que je les avais co-construites.
J’avais fait partie des ateliers et des thématiques qui avaient construit ce programme et qui avaient donné lieu à de vraies discussion, de vrais débats, où on n’était pas d’accord et c’était ça qui était intéressant : le point de friction !

 
n-m : accepter la diversité
S. B. Exactement et discuter avec des gens qui parlent de différentes manières, nous discutions ensemble, un point de cohésion émergeait et c’est à partir de là que nous élaborions.
[...]
Je considère que la charge d’élue est totalement différente, il doit accomplir une tâche qui lui est donnée par les citoyens, il doit rendre des comptes sur cette tâche-là. L’idéal est qu’il co-construise avec les citoyens. [...] Étant donné que nous sommes les portes-parole des citoyens, j’envisage dans ma charge de demander aux citoyens ce qu’ils veulent que nous portions comme parole. ».

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