@Sylvain
Pour ce qui est de l’intervention
de la France au Mali , la configuration est différente parce qu’il y’a eu un
coup d’Etat militaire contre Amadou Toumani Touré le président légal. Les putschistes sous pression des sanctions économiques
internationale ont abandonné le pouvoir aux
civils
Ce que je veux dire , c’est
qu’il y’a eu une interruption de la continuité constitutionnelle , des
pressions et ensuite une intervention qui
rend tout le contexte flou à un tel point qu’on ne sait pas si on peut parler d’ingérence
ou non. Pour ce qui est de l’intervention Russe en Syrie, c’est beaucoup plus
clair.
Mais si vous cautionnez ça il est très difficile
(impossible ?) de se dire contre le droit d’ingérence, car on pourra vous
ressortir l’argument de la "sécurité
national" dans 90 % des interventions militaires de
l’histoire
------> C’est très
simple : est ce que le gouvernement légal du territoire dans lequel on souhaite
intervenir les autorise ou non ? C’est cette question qui va permettre de
répondre.
Parce que sinon, par principe,
vous vous opposez aux coopérations militaires. Ce n’est pas mauvais, c’est
faire de l’isolationisme au sens strict du terme, mais c’est une autre vision
des choses. Quand un peuple ami , par l’intermédiare de ses représentants légaux , vous appelle parce que déstabilisé par des puissances comme daech ou Boko haram , ma conception des relations internationales et mon tropisme internationaliste ( compris comme alliance des peuples jouissant de leur souveraineté ) me pousse à avoir tendance à éviter l’isolationisme doctrinal et à les aider si on en a les moyens. Mais celan’a strictement rien à voir avec de l’ingérence puisqu’on est appelé à l’aide.