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Commentaire de maQiavel

sur Une journaliste donne un cours de vérité aux désinformateurs


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maQiavel maQiavel 15 juin 2017 18:53

@Zatara

-oui mais pas seulement. Il faut que tu sortes de cette logique vrai contre faux dans la logique médiatique et notre système de perception de l’info à travers les médias. Et que tu comprennes qu’il y a bien d’autre stratégie que celle que tu évoques (basique). 

------> Qu’il y’ait d’autres stratégies, bien entendu. Mais zat, ce que je dis, c’est que dans un contexte de guerre de l’information, la question de la manipulation des faits et de la diffusion du mensonge est essentielle. C’est même la pierre angulaire de ce type de guerre.

Je te dis que la guerre de l’info est un outil à une toute autre échelle pour une résultante moyenne. C’est cela qui compte aujourd’hui. Et pas le fait de parler de la distinction à faire entre l’utilisation de l’expression"viols de masse" et plus de 200 agressions sexuels à Cologne.

------> Ca devient intéressant. Quel était le contexte. Les dirigeants européistes ont fait venir dans les pays européens des masses de « réfugiés » pendant l’été 2015. On peut parler en long et en large de cette décision mais mon com serait trop long.

On peut synthétiser les réactions à -ce genre d’événements de grandes ampleurs à trois comportement ( et on les retrouve toujours historiquement ) : ceux qui soutiennent les décisions des dirigeants , ceux qui s’y opposent et les neutres.

Je précise tout de même qu’évidemment, ces trois catégories ne sont pas pures et qu’on retrouve des gens aux motivations bien différentes dans chacun des camps et qu’il y’a bien sur entre elles divers degrés de nuances. Mais voilà , globalement , trois comportements.

Et puis vient l’affaire de Cologne : des réfugiés sous la coupe de réseaux agressent sexuellement des femmes pour que ces dernières protègent leurs parties sensibles, ce qui devrait permettre à ces réfugiés de les voler tranquillement. 

La guerre de l’information commence par les grands médias (en général favorable à la décision d’accueillir les réfugiés ) qui omettent de mentionner les faits. Pourquoi ? Tout simplement pour éviter des réactions populaires hostiles à cette politique d’accueil des réfugiés et éviter la question des responsabilités A l’ère des réseaux sociaux , ça n’a pas tenu et l’information a diffusée.

Cette guerre se poursuit dans un deuxième temps par les réseaux sociaux proche des la sphère identitaire et anti-islam qui vont récupéré l’info et la transformer en viol de masses ( en occultant le mobile du vol ) et la diffuser. Pourquoi ? Pour choquer l’opinion publique et la faire basculer dans le camp de ceux qui s’opposent à l’acceuil des réfugiés ( et les appels du pied qui ont été fait aux progressistes , notamment aux féministes en étaient une illustration ).

Dans un troisième temps , les médias se rattrapent en évoquant plus la manipulation des faits et la diffusion des mensonges de ces réseaux sociaux pour noyer la question des agressions sexuelles et la politique d’accueil des réfugiés.

Une fois qu’on a décrit ce contexte, qu’est ce qui est au centre de cette guerre de communication ? Réponse : la vérité ! Je parle bien évidemment des faits tels qu’ils étaient consignés et tels qu’ils pouvaient nous être rapporté. C’est su ce terrain que s’est déroulé cette guerre et c’est toujours le cas quel que soit l’exemple que l’on prenne.

Ce n’est pas une simple question de sémantique, l’expression « viol de masse » était avant tout un outil politique, il s’agissait de frapper les représentations des masses pour les faire adhérer à un camp.

Donc évidemment, le point négatif (d’une perspective républicaine) à relever dans les réseaux sociaux, c’est leur rôle dans la falsification des faits et la diffusion des mensonges.

 


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