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Commentaire de amathilde

sur La permaculture En Marche ! Business et Scolarisation !


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Mathilde Anstett amathilde 8 juillet 2017 11:23

La réponse de Adrien Bellay et Clément Fleith à notre critique :
http://www.descolarisation.org/index.php/accueil/terre-et-permaculture/527-reponse-d-adrien-bellay-et-clement-fleith-suite-a-notre-critique-du-film-l-eveil-de-la-permaculture

À laquelle nous répondons à notre tour :
http://www.descolarisation.org/index.php/accueil/terre-et-permaculture/528-reponse-a-clement-fleith-et-adrien-bellay-2

Concernant la terre disponible pour chacun le un à sept hectares prend en compte le fait d’avoir des animaux domestiques ce qui n’est pas une évidence en soi. Si on reste sur l’idée de 0.188 hectare de terre arable par personne, c’est déjà pas mal, ça signifie un jardin de 200m2 par personne, on peut y insérer un petit poulailler, un petit élevage piscicole pour les besoins de viande des uns. Si on prend en compte le fait qu’en réalité on dispose de 4 hectares chacun -mer et pôle compris-, dont 200m2 de terre arable pour le jardin, ça laisse un marge large pour trouver notre nourriture ailleurs que dans le jardin ! On peut aussi imaginer que les habitants du littoral dispose d’une grande surface pour pêcher, et récolter les fruits de la mer. Et puis n’oublions pas qu’on peut faire pousser des légumes et des fruits dans le désert, donc le fait qu’un espace ne soit pas cultivable n’est pas une fatalité. En permaculture le but n’est pas de cultiver tout l’espace qui nous entoure, on prend en compte aussi la nécessité de zone restées sauvages, qui sont source d’abondance aussi. On prend en compte aussi les espaces de cueillette et de chasse (pour les viandards, toujours). Si on laisse une large place aux espaces sauvages et qu’on enclot de petits espaces de jardin ou pour une famille, l’abondance se recrée toute seule. Et on peut aussi penser en terme de jardins collectifs et de mutualisation des ressources. Et puis les chiffres sont difficiles à manier, il y a tellement de données qui entrent en compte pour définir le rendement, la fertilité, les besoins d’une personne...
Ajoutons à cela que la croissance de la population n’est pas une fatalité mais qu’on peut un jour imaginer une régulation intelligente des naissances pour accroître l’espace par personne s’il en manque. 

Mathilde Anstett pour descolarisation.org


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