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Commentaire de Claudec

sur Agriculture mondialisée : « Comment et pourquoi les riches détruisent la planète et nous incitent à les imiter »


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Claudec 1er novembre 2017 17:16

 « L’être humain étant avant toute opinion et toute autre considération, un consommateur » (G. Bouthoul), plus sa population augmente plus sa société s’enrichit et dans un apparent paradoxe, plus la société s’enrichit plus elle produit de pauvres (relatifs) ; plus la société s’enrichit, plus la pauvreté s’étend, et plus la société s’appauvrit plus la pauvreté régresse.


Mais dans un cas comme dans l’autre, encouragés par tous ceux qui se font leurs défenseurs pour des raisons sommaires et trop souvent clientélistes, nombreux sont les pauvres qui se préoccupent davantage de l’enrichissement d’autrui que de leur propre sort, lequel fait que leur effectif croît plus rapidement que celui des riches, dans la proportion de 86 à 14 %. Sur 100 êtres humains qui voient le jour, 14 naissent au-dessus de la médiane de la richesse collective et 86 au-dessous. En d’autres termes, dans la relativité de la richesse et de la pauvreté, 14 êtres humains naissent riches et 86 naissent pauvres.


Dès lors que par convention le volume de la pyramide sociale représente l’importance de la population qui l’habite, le schéma ci-dessus illustre ce mécanisme inéluctable ; d’autant plus difficile à admettre que si la pauvreté a une limite qui est le niveau zéro de la richesse sous lequel nul ne peut descendre, la richesse n’en connaît pas d’autre que celle des ressources qu’offre la nature.





Quoi qu’il en soit, la compassion la plus grande et la plus sincère n’y peut rien changer, excepté dans ses effets à court terme, sans cesse irrémédiablement remis en cause par le mécanisme lui-même ; ce qui n’est pas sans décourager les meilleures intentions, dès lors en conflit avec la priorité naturelle de chacun, qui est d’améliorer et garantir sa propre condition et celle de sa descendance. Reste à l’avantage des plus démunis le fait que l’homme ne doit pas oublier les devoirs que lui dicte, sinon la solidarité avec ses semblables, au moins la conscience de cette aide dont chacun peut avoir besoin un jour, nul n’étant à l’abri des vicissitudes de l’existence. C’est ainsi que la réduction des inégalités sociales finit par échoir à la société qui ne doit pas pour autant oublier que pour y parvenir elle doit veiller à son propre équilibre, notamment et avant toute autre mesure, en termes démographiques et environnementaux.


Voir à ce sujet "Précis de pyramidologie sociale". Version papier & ebook avec option gratuite d’emprunt)


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