Ce qui est réellement sidérant c’est l’incroyable décalage entre le fanatisme de ses fans, souvent des démunis qui se saignent aux quatre veines pour s’offrir toute la panoplie multiple et variée de produits commerciaux mise sur le marché, et la réalité d’une "star" plus proche du baril de lessive que de l’artiste dont la créativité est entre les mains des managers qui lancent une OPA sur les auteurs et compositeurs en vogue pour la fabrication du prochain album dont la sortie, heureuse coïncidence, est toujours coordonnée à une actualité personnelle de "l’idole des jeunes" obligée de se prostituer dans un blitzkrieg promotionnel médiatique pour vendre sa camelote...