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Commentaire de Belenos

sur Le paradoxe féministe - plaisir et soumission


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Belenos Belenos 25 novembre 2017 18:02

@gaijin
"non pas d’accord .....parce que précisément la façon dont on parle des choses structure notre pensée et notre psychisme ( d’où toutes les manipulation modernes du langage a des fins de contrôle de la population ) et ça se constate dans la société où l’autre n’est pas considéré en tant que tel mais bien en tant qu’objet , variable d’ajustement etc ....."

Oui... sauf que c’est justement la manipulation du langage qui vous fait associer le concept d’objet à une dégradation ou une négation de l’humain (par exemple la fameuse "femme-objet" des féministes, invention récente et trompeuse). Car "objet" n’a en soi rien de dégradant, qu’on le considère dans sa simplicité étymologique ou sa profondeur philosophique. 

En revanche, quasiment toutes les nombreuses définitions de "sujet" sont extrêmement péjoratives et contraires à la dignité et la liberté humaine. Au sens premier, un sujet érotique est un serviteur ou même un esclave sexuel. Je préfère être un objet de désir qu’être sexuellement assujetti (réduit à l’état de sujet). https://fr.wiktionary.org/wiki/sujet

Sujet : du latin subjectus (« soumis, assujetti »), participe passé adjectivé de subjicere (« placer dessous, mettre sous, soumettre, assujettir ») formé de sub- (« sous ») et de jacere (« jeter »). 

  1. (Vieilli) Soumissubordonnédépendantobligé d’obéir.
    • Nous sommes tous sujets aux lois et aux coutumes du pays où nous vivons.
    • Être sujet aux ordres de quelqu’un.

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