Comme d’habitude,
Jacques Cheminade voit haut et loin. Il replace le russiagate dans un
contexte de long terme, de confrontation entre, d’une part, des
milieux néoconservateurs, encore et toujours dans une logique de
guerre froide, d’intimidation, d’affrontements, vis à vis d’autres
nations, et d’autre part, de milieux plus favorables à une ouverture
vers les nouvelles puissances que sont la Chine et la Russie. Il
montre l’importance de la collusion entre le parti démocrate, le
département de la Justice, le département d’Etat, le FBI, et même
le MI6 britannique. Enfin, il pointe le risque de guerre mondiale,
que cette affaire pourrait déclencher. C’est une analyse éclairante
qu’on aimerait bien entendre ailleurs. A ce sujet, le silence de nos
médias est assourdissant.