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Commentaire de Étirév

sur « Le problème Adam Smith » : altruisme ou égoïsme ?


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Étirév 18 mars 2018 12:24
La Femme ne semble pas exister dans le monde d’Adam Smith. L’homme semble être à l’origine de toutes les inventions, de tous les progrès.
Rappelons que le premier foyer de la civilisation a été le matriarcat. La forme de ce gouvernement était logiquement basée sur cette considération, que la femme est l’élément économique, tant physique que moral du monde. La femme est née génératrice, productrice et conservatrice.
Elle fit la plus belle série d’invention qu’ait illustré une époque. Elle créa la poterie, la vannerie, le fuseau, la culture de la terre, la panification, la domestication des animaux et enfin une quantité de ressources que son esprit ingénieux inventait sans effort.
Maintenant, voyons ce que sont l’égoïsme et de l’Altruisme.
C’est par le mot « avarice » que le dogme catholique désigne l’égoïsme.
On peut dire que cette préoccupation du moi ou du mien est le premier degré des conséquences fatales de la sexualité masculine, et en même temps le plus général : il existe chez presque tous les hommes. Regardez autour de vous, examinez ceux que vous connaissez, combien en trouvez-vous dont les actions ne sont pas guidées par un intérêt personnel ?
« L’égoïsme en chaque homme a des racines si profondes que les motifs égoïstes sont les seuls sur lesquels on puisse compter avec assurance, pour exciter l’activité d’un être individuel. »
Ces paroles sont de Schopenhauer, l’homme qui, peut-être, connaissait le mieux les caractères de la déchéance, parce qu’il les étudiait en lui-même.
Pourquoi l’homme est-il égoïste ? Qu’y a-t-il de particulier dans sa nature physiologique qui fasse naître, dans le sexe mâle tout entier, ce sentiment personnel qui n’est pas dans l’enfant et qui n’est pas dans la femme ?
Il s’agit d’une conséquence psychologique d’une disposition du système nerveux. Voici :
Le système nerveux sensitif, encéphalo-rachîdien, est expansif dans son développement, il va du centre à la périphérie, du moi au monde extérieur ; il engendre l’altruisme, c’est-à-dire l’amour qui va de l’individu au dehors ; aux autres.
Le système nerveux sympathique va du cerveau et des centres rachidiens, à l’être sexuel. Il prend, dans l’encéphale (le système altruiste) l’élément de vie (et d’amour) pour le rapporter à l’individu central, au moi sentimental.
Autre conséquence du même fait.
Le système nerveux sympathique anime les organes des sens. Ce qui se voit, ce qui se touche, devient l’objet d’amour, c’est-à-dire de convoitise pour l’homme qui vit surtout par cette sensibilité spéciale ; il aime l’or qui brille, le bijou qui scintille , l’étoffe aux couleurs brillantes, les galons d’or, etc.
Ceux qui aiment par le cerveau ne s’attachent pas aux choses concrètes, matérielles, ils mettent leur attention dans les choses abstraites, celles que l’on ne peut ni voir ni toucher et que la pensée seule atteint : le vrai, le beau, le bien, le juste, etc.
La doctrine du tout pour moi est celle qui règne dans la société moderne. Chaque homme la pratique comme il peut, dans la limite de sa puissance. Ce sont les femmes et les enfants qui en sont victimes, parce qu’ils sont dans l’impuissance psychologique de lutter avec les mêmes armes ; ils répondent par leur altruisme à ceux qui les dépouillent par égoïsme.
L’altruisme est la base des relations sociales, c’est le principe de l’équité, de la politesse, de la déférence du respect, en un mot de tout ce que nous résumons dans le mot : éducation.
Le devoir de l’éducateur est de travailler à changer en altruisme l’égoïsme de l’enfant, aussitôt qu’il commence à poindre, afin qu’il apprenne de bonne heure à résister à cet envahissement personnel.
Toutes les morales basées sur une saine philosophie ont recommandé l’altruisme et condamné l’égoïsme. 
L’altruisme est la qualité dominante de la femme. Elle est opposée à l’égoïsme de l’homme.
Cette qualité se développe, en elle, par la sexualité, qui lui donne, avec le bonheur de vivre, l’amour de la vie, en elle et dans les autres.
C’est à cette qualité féminine que sont dues toutes les bonnes actions dont la vie des femmes abonde : la générosité, la charité, la promptitude à rendre service, à aider ceux qui luttent, à consoler ceux qui souffrent : c’est l’affabilité, la politesse, les prévenances de toutes sortes des vraies femmes.
Suivant que les individus aiment par le cerveau ou par le grand sympathique ils sont altruistes ou égoïstes.
Alors, égoïsme ou altruisme ?
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.fr/
Cordialement

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