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Étirév

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    Étirév 5 décembre 13:42

    C’est, de tout temps, l’esprit de la femme qui a guidé le monde. Quand la femme pense et agit, le monde marche ; quand elle tombe dans l’apathie intellectuelle, quand elle se laisse réduire en esclavage et abdique son pouvoir, le monde tombe dans l’obscurité.
    Tous les grands mouvements de l’esprit sont dus à l’initiative féminine. La femme donne l’impulsion, l’homme la suit.
    Le grand mouvement philosophique qui au XVIIIème siècle a remis tous les problèmes de la Nature en discussion a été, tout entier, fait par des femmes.
    C’est dans les salons philosophiques que commença le mouvement. Les Femmes initiatrices de l’idée furent : la princesse d’Hénin, la maréchale de Luxembourg, Mme de Bouillon, Mme Geoffrin, Mme Helvetius, la marquise de Condorcet, Mme Necker, Mme Roland, Mme Tallien, Mme Simon, Mme Candeilh, Mme de Tencin, Mme d’Houdetot, Mme d’Épinay, Mme du Châtelet, Melle de Lespinasse, Théroigne de Méricourt, et tant d’autres qui furent les amies des philosophes, véritables hétaïres modernes, qui continuèrent l’œuvre des « sorcières » et jetèrent dans le cerveau des hommes toutes les idées qui firent éclore la Révolution.
    Les unes étaient érudites et lisaient le grec à livre ouvert, d’autres furent des savantes qui élargissaient le champ des connaissances humaines, il y eut des philosophes et des psychologues, des physiciennes et des naturalistes, toutes étaient charmantes et, par le charme de leur conversation, stimulaient l’esprit masculin.
    C’est ce grand réveil de la pensée féminine, se dégageant subitement des entraves du Christianisme, qui prépare la Révolution. Mais cette première révolte de l’esprit de la femme en face des erreurs du vieux monde n’est pas bien comprise par l’homme, elle est défigurée, mal interprétée, mal rendue, elle est traduite en idées masculines.
    La femme esclave demandait son affranchissement, la libération de son sexe, asservi depuis le Christianisme : ; les hommes répètent leurs mots, leurs phrases, leurs formules, sans en comprendre le sens profond ; elles réclament leurs droits, les hommes alors les réclament aussi, et, chose étrange, dans cette société où l’homme est tout et la Femme rien, nous voyons des révolutionnaires, appliquant à leur sexe les aspirations féminines, demander « les Droits de l’homme », parce qu’ils ont entendu dans les salons des dames demander les droits de la Femme !
    Les hommes demandent leurs droits alors qu’ils les ont tous, alors que, pendant tout le Moyen Age et même la Renaissance, ils ont vécu en despotes, dépassant de beaucoup leurs « droits ».
    C’est ainsi que la Révolution préparée par la femme pour être l’avènement de la justice ne fut que l’avènement d’un système bâtard qui vint détruire l’ancien régime, mais ne le remplaça pas par ce que la femme avait rêvé.
    Pour avoir refusé la révolution de « Dieu », les institutions traditionnelles sont balayées, en quelques heures, par celle des hommes.
    NB : Il existe un Droit absolu et un droit fictif, c’est-à-dire relatif.
    Le Droit absolu c’est le Droit « non écrit ».
    Le droit relatif, c’est le droit écrit, celui qui est formulé par les législateurs et inscrit dans les codes actuels.
    Le Droit naturel, « non écrit », est celui qui a créé les anciens usages. C’est le Droit tacite d’autant plus certain qu’il est constant, parce qu’il prend sa source dans la « nature des choses ».
    Or, une société basée sur le « relatif » repose sur une fiction et ne peut aboutir à aucune justice.
    « Les lois sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses », écrit Montesquieu en tête de son « Esprit des Lois ».
    Il existe donc une « nature des choses », c’est-à-dire des « Êtres » qui forment l’ensemble du monde et qui doivent être reliés entre eux de la manière que commande et détermine leur nature.
    Mais J.-J. Rousseau, méconnaissant la nature des choses a dit : « La loi est l’expression de la volonté générale ». Ce qu’on a entendu par « la volonté de tous les êtres du sexe mâle ». C’est l’origine de la démocratie masculine.
    1789







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    Étirév 28 novembre 07:24

    RAPPEL : C’est un ancien employé de « Goldman Sachs », Jim O’Neill, qui a inventé le terme acronyme BRIC en 2001. Quelques temps après son départ de Goldman Sachs (en 2013), Jim O’Neill occupera (en 2015) un poste au sein du gouvernement de Sa Majesté en tant que secrétaire commercial au Trésor. Son rôle principal était de travailler sur le projet « Northern Powerhouse » et d’aider à redynamiser le commerce avec la Chine, car, assurément, il était clair pour lui (mais pas que) que la prospérité économique devait être cherchée dans la région asiatique. De 2014 à 2016, O’Neill sera également à la tête d’une commission internationale chargée d’enquêter sur la résistance mondiale aux antimicrobiens ; en 2018, « Lord » O’Neill publiera même un livre dont le titre est « Superbugs : An Arms Race Against Bacteria », dans lequel il promeut l’utilisation de vaccins pour lutter contre les « superbactéries ». Pour finir, notons qu’il a été président du Conseil de « Chatham House » (certains disent plutôt « Shatan house ») de 2018 à 2021, et qui est l’équivalent britannique du Council on Foreign Relations américain (C.F.R.), ce véritable « gouvernement de l’ombre » des États-Unis.
    En août 2013, Jim O’Neill déclara que l’acronyme « BRIC » n’avait plus aucun sens : « si je devais le changer, dit-il, je ne laisserais plus que le « C », avant d’ajouter ironiquement : « mais cela ne ferait sans doute pas un excellent acronyme… »
    L’acronyme anglais BRIC est donc apparue en 2001 en référence à quatre pays : Brésil, Russie, Inde et Chine. BRIC s’est transformé en BRICS en 2011 avec l’intégration de l’Afrique du Sud.
    En 2014, les BRICS ont créé leur propre banque de développement (New Development Bank) dont le siège est à Shanghai, en Chine.
    Remarquons que les années 2001, 2011 et 2014 ont, sur le plan international, connu d’autres évènements, bien plus retentissants et, surtout, dramatiques, qui allaient bouleverser le monde.
    NB : « La Chine adoubée par la City de Londres… ce qui confirme bien que Wall Street n’est en fait qu’une succursale de la City et l’a toujours été », est le titre d’un article de Ariel Noyola Rodríguez, paru sur Russia Today le 30/10/2015.
    Précisons, en passant, que la position qu’occupe la Chine à l’heure actuelle en matière de technoscience est le fruit d’une volonté politique internationale. Des partenariats d’ampleur unissent l’Europe et la Chine. Ils sont si conséquents que le narratif d’une Chine, ennemie ou concurrente mortelle de l’Occident, est une fake news.
    Abracada...BRICS !



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    Étirév 22 novembre 21:49

    Le temps est venu de rétablir la vérité historique, de rendre justice à la nation celtique, et de démasquer les grands dénigreurs qui n’étaient que des inférieurs et des envieux. Le cycle du mal ouvert par eux doit se fermer maintenant, et, en ouvrant un nouveau cycle, celui du Bien, notre devoir est de porter sur ceux qui ont avili les races un jugement sévère : Les milices romaines ont été des hordes dévastatrices, Le droit romain, un code infâme, Les mœurs romaines, de la boue et du sang, La littérature latine, l’expression de l’erreur et du mensonge.
    C’est à nous à apporter les éléments de la revanche du Celte-Gaulois à la longue chevelure sur le César chauve, qu’on a fait aimer à la jeunesse française, alors qu’il ne fut qu’un affreux despote. Donnons à nos enfants d’autres types à admirer, montrons-leur ceux qui ont lutté et souffert pour la défense de la nation gauloise et des anciens principes qui survivaient encore dans les républiques celtiques.
    Le Romain a fondé la Patrie en détruisant la Matrie ; c’est là son crime. Cessons donc de considérer l’idée de Patrie comme un idéal supérieur, puisque c’est l’antithèse du droit naturel que représente la Matrie. Ce n’est pas un progrès de fonder une patrie ; c’est une décadence, puisque c’est la substitution du droit factice de la force au droit naturel de l’Esprit qui régnait dans les nations.
    La Nation est au-dessus de la Patrie. L’unité des grands Etats sous un chef despote n’est pas un progrès, cela ne crée pas une civilisation, c’est un asservissement général, une décadence. La civilisation est dans le morcellement des Etats, dans les petites républiques confédérées et gouvernées chacune par la plus haute puissance spirituelle qui y fait régner la vérité, la justice, le bien de tous. Une unité fédérative de tous les Etats du monde dans la vérité définitivement acquise, voilà le progrès, voilà la base de la grande civilisation, de la prospérité et du bonheur des Nations.
    Mais le pouvoir de la force et de l’audace ou du hasard de l’hérédité centralisée en une seule main, qui peut être despotique ou imbécile, c’est une cause de ruine, de souffrances générales et de guerres perpétuelles.
    Toutes les guerres de César ne sont qu’une suite d’attaques continuelles et d’attentats contre la vie et les biens de gens innombrables et inoffensifs, honnêtes et paisibles.
    CÉSAR
    Voyons maintenant ce qu’était l’homme qui devait vaincre les Celtes, occuper la Gaule et renverser le régime matriarcal.
    César avait une maxime, celle-ci : « S’il faut violer le bon droit, que ce soit pour régner ; pour le reste, observons la justice ».
    Quant à ses mœurs, voici ce qu’en dit E. Bosc :
    « Le dévergondage le plus effréné, les passions les plus honteuses étaient considérées, par les gens les plus dépravés, comme des faits sans conséquence ; ceux-là étaient seuls à la mode, et sous ce rapport César, ce grand perturbateur romain, était à la hauteur des grands. On peut en juger par des passages de Suétone.
    « Cet auteur n’a-t-il pas dit que César s’était honteusement prostitué à Nicomède, le roi de Bithynie ? N’accusait-on pas César, et cela publiquement, d’être le mari de toutes les femmes, et la femme de tous les maris ? Du reste, si le feu du ciel qui brûla Sodome et Gomorrhe n’est pas une fiction poétique, il aurait pu brûler Rome, autrement coupable que les villes infâmes que nous venons de nommer.
    « César valait-il mieux que ces sénateurs cupides et vénaux qu’il voulait renverser du pouvoir ? Non certes ! Le chiffre de ses dettes était énorme. Il s’élevait d’après lui à 10 millions de sesterces. Ses prodigalités étaient parfois insensées. Nous savons qu’il aimait beaucoup les pierres précieuses et surtout les perles.
    « Il en donna une à Servilie, mère de Brutus, qui lui avait coûté la somme de 1.200.000 francs.
    « Il était impie, quoique souverain pontife. De sa fonction il ne considéra que le côté politique. Les pontifes étaient à la fois prêtres et ingénieurs, d’où leur nom (pontes facere : faire des ponts). A ce dernier titre, ils étaient chargés de la construction du pont du Tibre, et de sa rupture en cas d’invasion. César qui, de bonne heure, rêva l’anéantissement de la liberté, crut de son intérêt d’avoir entre les mains les destinées d’un grand ouvrage d’art, dont la conservation ou l’anéantissement pouvaient lui être très utile à un moment donné. Quand il fut arrivé à l’apogée de sa puissance, il se fit recevoir dans tous les collèges de prêtres.
    « César était aussi voleur que Verrès. Pendant son premier consulat, il fit prendre au Capitole des lingots d’or qu’il remplaça par des lingots de bronze auxquels il sut donner la même apparence (Suétone, Vie de César, L. IV). Souvent il ne mit le siège devant les villes que pour s’emparer de leurs richesses. Elles grossissaient moins les trésors de l’Etat qu’elles ne servaient à payer ses dettes.
    « Il avait en effet besoin de deux choses qui se soutiennent l’une l’autre, c’est-à-dire de l’argent et des soldats. Il ne pouvait conserver l’affection de son armée et s’assurer de son dévouement qu’en lui fournissant tout ce qui lui était nécessaire ; par son armée, il se procurait d’immenses richesses. Il ne reculait d’ailleurs devant aucun moyen. Après la défaite de Pharsale, César comprit que désormais il pourrait tout se permettre. Lorsqu’il fut de retour en Italie, il redoubla les exactions en les déguisant du nom d’« emprunt ». Il tirait aussi de l’argent des villes sans avoir aucune intention de le rendre jamais, et il mettait en œuvre, pour se faire donner, les mêmes procédés que s’il eût exigé le paiement d’une dette.
    « On peut dire, à la décharge de César comme à celle de ses compatriotes, qu’il n’avait peut-être pas bien conscience de l’infamie de sa conduite. Le peuple romain avait élevé des temples a « Jupiter Praedator », à Jupiter voleur.
    « Cet homme qui, au besoin, savait se contenter de peu, lorsqu’il était à la tête de son armée, était fou de luxe. Mais les plus grosses dépenses provenaient de l’énorme clientèle qu’il avait.
    « Il gorgeait de biens tous ses amis et tous ses partisans. Certains de ses affranchis avaient amassé, grâce à lui, des fortunes scandaleuses, tel Lucinius qui, sous Auguste, devint procurateur ou gouverneur des Gaules.
    « Cet homme menait un train de roi. Le tombeau qu’il se fit élever était, par sa splendeur, une insulte à la morale publique (Suétone, Vie de César, XLVI). De plus, on peut dire que César avait acheté presque tous les fonctionnaires.
    « Nous connaissons surtout ses campagnes par le récit qu’il nous en a laissé. Ses Commentaires sont remplis de mensonges et de réticences.
    « César, au dire des auteurs latins et grecs, a quelquefois été battu (Suétone, Vie de César, L. XI) ; jamais il n’a avoué, dans la guerre des Gaules par exemple, qu’il eût subi le moindre échec, et pourtant sa campagne contre Vercingétorix n’a été presque jusqu’à la fin qu’un long désastre.
    « César trafiquait des mariages. Caton, que cela indignait, s’écriait en pleine séance du Sénat, à propos de ses alliances, que « c’était une chose insupportable de voir le maquignonnage que tous ces gens-là faisaient des plus grandes charges par ces mariages, et comment en trafiquant des femmes ils se donnaient les uns aux autres les premières dignités, les gouvernements et les commandements des armées ».
    Le dictateur romain ne fut pas seulement le fléau de son époque ; il fut celui de tous les temps. Les rois, les empereurs de tous les pays l’ont sans cesse pris pour modèle. Jusqu’au 20ème siècle, qu’avons-nous vu en Autriche, en Allemagne, en Russie ?
    Des souverains dont le titre officiel dérive du nom même de César : Kaiser et Tsar. Mommsen, pour qui César est peut-être le plus grand des héros, par-dessus toutes les autres qualités qu’il lui reconnaît, exalte surtout son sens pratique. En effet, dans ses actions, tout dénote le calcul. La ligne politique qu’il a choisie est le résultat d’un calcul, sa cruauté est calculée, et aussi sa clémence.
    NB : D’après Fabre d’Olivet, l’étymologie hébraïque du nom de Kaïn signifie « celui qui agglomère en lui » (l’égoïste), et aussi « celui qui veut égaler ensemble » (le rival de la femme, son usurpateur).
    Le texte samaritain lui donne la signification du mot « régir », déployer la puissance d’un roi ; et, dans une multitude de langues, l’idée de royauté (de l’homme) est venue de la racine « Kàn », « Kîn » ou « Kain » (King et Khan).
    L’idée de pouvoir sacerdotal donné à l’homme en vient aussi, puisque, chez les Juifs, le prêtre va s’appeler Cahen ou Cohen.
    « Kaï » uni à « Assar » a fait César ; uni à « Æser », il a fait Kaiser. De Kaï Lovis (Louis), on a fait Clovis. Cyrus s’appelait en réalité Kaï-Kosrou. De Kahi-Kahia on fait cahin-caha pour indiquer ce qui va mal.
    LIEN

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