Pour
répondre à la question posée dans le titre de l’article, je pense que la
solution serait la mise en place d’une loi d’exil ou de bannissement. Ce type de loi a déjà existé.
Dans notre
contexte, elle consisterait à expulser du territoire national ou à empêcher le
retour sur le territoire national de toute personne jugée coupable d’avoir été membre ou avoir collaboré avec une organisation ( ou un Etat) classifiée comme ennemie de la
République française. Bien sur, cette personne l’aura fait sans autorisation des pouvoirs publics (je pense notamment aux espions
infiltrés ou même à d’anciens membres de ces organisations retournés par les
services de renseignement, eux ne seraient bien entendu pas concerné par cette loi).
Ainsi, on
aurait même pas besoin d’emprisonner les jihadistes sur le sol français ( et transformer
les prisons en fabrique à jihadistes ) , on aurait pas à s’en faire du retour des
jihadistes parti combattre à l’étranger ( qui seraient jugés dans le pays dans
lequel ils seraient appréhendés sans que la France ne fasse pression auprès des
autorités du lieu pour exiger leur clémence comme c’est le cas aujourd’hui , on marche sur
la tête) et on dépasserait le problème que pose la déchéance de nationalité et
le risque d’apatridie. D’une pierre, trois coups.
Pour les enfants
de ces jihadistes par contre, je n’ai aucune idée …
PS : On
pourrait même étendre cette loi aux membres d’associations recevant des
financements étrangers. Ce serait une version beaucoup plus extrême et
contestable de cette loi mais il n’empêche que c’est une question qui doit se poser
pour un pays qui tient à résister aux tentatives de subversion étrangères. Mais
c’est un autre sujet.