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Commentaire de PumTchak

sur Notre inconséquence écologique est une folie !


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PumTchak PumTchak 21 septembre 2018 11:09

@gaijin

(Je voulais répondre et j’ai été pris).

 

Mon propos n’est surtout pas de dénoncer les aborigènes, la disparition de la diversité des ethnies et des cultures est un grand désastre. Un des moteurs de l’histoire humaine est l’amélioration des conditions d’existence. Ces derniers siècles, c’est notre civilisation qui a décroché la première place avec les progrès sanitaires, techniques, industriels et technologiques. Le monde entier en a profité. Ce faisant, notre civilisation a aussi développé une puissance qui a épuisé la capacité naturelle de régénération, non plus d’une île géante, mais de la planète entière. Ce qui nous distingue des aborigènes est le niveau de puissance et l’échelle de destruction. Donc oui, on a encore un point aveugle, notre propension à détruire est endémique. Je fais une hypothèse gratuite, faute de connaître le sujet, mais le Temps du Rêve aborigène et leur cartographie spirituelle des parcours à reprendre régulièrement sur le territoire est peut-être la marque du trauma d’un temps jadis et disparu de l’abondance naturelle.

je pensais plutôt aux descendants des cultures mayas , incas etc .....

Les amérindiens avaient en effet une religion qui n’était pas anthropocentrique, ils étaient sans-doute parmi les peuples qui ont le mieux abouti la notion de Terre-Mère. Ils ont fourni à notre assiette alimentaire : le poivron et son piment, le haricot, la courge -de la citrouille à la courgette-, la tomate, l’avocat, la chayotte (ou chouchoute, ou christophine), l’épazote (fausse ambroisie), le manioc, la pomme de terre, le maïs, la quinoa, l’ananas, la papaye, le fruit de la passion, la goyave, la fraise (la grosse), le cacao, la vanille, l’arachide... Heureusement qu’ils ont été là hein…

une organisation n’est pas nécessairement un système politique

La politique, c’est la gestion des affaires de la cité, ou publiques, ou communes. A moins que vous connaissiez une commune ou un district présent ou passé sans organisation politique, je suis preneur. C’est comme dire que l’argent est mauvais : le problème n’est pas sa commodité d’échange, mais quel est son usage. La question sous-jacente, je pense, est est-ce que Aurélien Barreau crédite le système politique actuel qui est un moyen d’enfumage et d’exploitation du troupeau ? Peut on encore espérer bouger la politique par l’intérieure ou faut-il attendre son effondrement pour en mettre en place une autre ? Vaste débat… Le système actuel peut aussi perdurer en refermant toujours la main de fer un peuple de plus en plus exsangue, avec l’appui des médias mainstream qui nous amuse avec ses distractions. Et si le système s’effondre, qu’est-ce qu’il y a derrière ? Difficile de parier sur les amendements possibles au maintient du système comme de prévoir les dynamiques qui viendraient après un renversement du système. Il me semble que sa démarche est plutôt de contribuer à la généralisation de la prise de conscience, préalable à toute politique qui pourrait enfin mettre en œuvre un programme de réelle écologie.


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