• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de Étirév

sur Lorànt Deutsch défend la langue et l'identité françaises avec passion


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Étirév 26 octobre 2018 06:27
Commençons par affirmer tout de suite que le latin et le grec sont issues de la langue gauloise et non l’inverse.
Eugène Burnouf a fait remarquer « que les noms et les termes usités dans les religions n’ont aujourd’hui presque aucune signification étymologique dans les langues qui les emploient. Une personne qui ne sait pas le latin et même un peu de grec, ne comprend rien à la plupart des mots en usage dans l’Eglise romaine. Parmi ces mots, il n’en est presque pas qui viennent de l’hébreu, et pourtant il y en a un certain nombre qui ne sont ni grecs, ni latins. D’où viennent-ils ? Les termes sacrés usités chez les Latins et les Grecs de l’antiquité sont presque tous dans le même cas. Les noms des divinités grecques ne sont jamais grecs, les noms des divinités latines ne sont jamais latins. Il faut donc en chercher ailleurs l’étymologie. »
« Ces mots représentent des choses et des idées. Les mots sont donc venus avec les choses qu’ils représentent. D’où sont-ils venus ?
« Pour l’antiquité, ces mots d’origine étrangère composent presque tout le domaine de la langue sacrée.
Burnouf nous dit encore : «  Le latin n’est pas venu du grec, non plus que l’allemand le slave ou le lithuanien, la langue médoperse. Le Zend n’est ni fille ni mère de la langue sanscrite, et il en est de même des langues européennes. Très peu de noms mythologiques ont leur origine dans la langue grecque.  »
La langue gauloise, à l’origine celtique, est la véritable source des langues de l’Europe et de l’Inde, et donc dérive toutes les autres.
Voyons maintenant comment s’est formée la première écriture.
La première écriture, la proto-graphie, fut universelle comme la première langue fut universelle.
Tous les vestiges archaïques se ressemblent.
L’écriture fut d’abord formée de signes idéographiques.
Il est si naturel que l’écriture ait été, au début, la représentation d’une idée par un dessin, d’un objet par l’image de l’objet, qu’on ne conçoit même pas que cela ait pu commencer autrement.
D’autant plus que ce système d’écriture existe encore dans certains pays, notamment en Chine.
Mais il restait à savoir comment l’écriture idéographique est devenue alphabétique.
Une des choses qui ont le plus frappé les premiers humains, c’est la différence des sexes. Il est bien certain qu’ils ont représenté le garçon par le signe « I » et la fille par le signe « O » ; et ces deux signes primordiaux qui ont servi à désigner le masculin et le féminin sont l’origine des lettres ; ils sont arrivés, en se modifiant de différentes manières, à former l’alphabet. Les lettres sont faites de « I » et de « O » combinés.
Le système d’écriture ionien, en les combinant de 25 manières, en forma un alphabet, le même dont nous nous servons.
Quand la pudeur sera née, beaucoup plus tard, on dira que ces deux signes représentent une baguette et une bague.
On les retrouve partout sous cette idée nouvelle et ils deviennent des symboles.
Le système du symbole féminin (la bague) se développe puissamment en Europe.
Annules (anneau) est un mot dérivé du nom d’une grande Déesse : Ennia.
Sortija (en espagnol) signifie sortilège des magiciennes. Ring (en anglais) vient de Rhénus, le pays où naquit la civilisation gynécocratique.
La bague servira à sceller les décrets (ceux du pontife Janus, diront les auteurs masculinistes).
Dans certaines langues, comme l’hébreu, le « I », devenu le « Y o d », servira à représenter le sexe masculin.
C’est cette lettre « I » qui sera représentée plus tard par les Obélisques, alors que le « O » sera représenté par les Arcs de Triomphe.
Oros, la lumière en hébreu, Horus en égyptien, le fils d’Isis, dans le Tarot les or sont les symboles de l’Esprit féminin.
En Asie, on relia ces deux signes « I » et « O » par un trait, un lien, mettant d’un côté la pointe de « I », de l’autre l’anneau. Ainsi rattachés, cela forma une flèche effilée par un bout, et arrondie par l’autre en forme d’anneau.
Ces flèches se disaient en saxon Log, d’où dérive le mot pélasgique Logos.
Le système d’écriture assyrienne se fonda sur ces signes.
Suite...

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès