Les 2 discours se rejoignent sur le constat : les réformes fiscales favorisent les riches tandis qu’elles pénalisent les classes populaires. Ils évoquent tous deux le mépris du gouvernement Macron pour le peuple français.
Alors que Mélenchon s’attarde sur le caractère a-politique et citoyen du mouvement qui s’est organisé via les réseaux sociaux, dont il soutient l’initiative, Asselineau déplore que la contestation ne s’attaque pas aux causes profondes des problèmes et des dysfonctionnements français (selon lui notre appartenance à l’UE).
Si JLM dénonce la suppression de l’ISF et l’évasion fiscale tout en déplorant la perte de pouvoir d’achat des français (démagogie), il ne propose rien de concret, tandis que FA avance 3 propositions (pragmatisme hypothétique) : rétablissement du contrôle des mouvements de capitaux, chasse à l’évasion fiscale, lissage du prix des hydrocarbures à objet social .
Pour rappel, la libre circulation des capitaux est effective en Europe depuis le 1er juillet 1990. Elle fait partie des *quatre libertés" qu’implique la signature de l’Acte Unique (1986) ; 1) libre circulation des marchandises et des services, 2) libre prestation (banques, assurances, transport) et liberté pour une entreprise de s’installer dans le pays de son choix, 3) libre circulation des personnes et donc 4) libre circulation des capitaux.