Désolé Zat, j’étais pris.
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l’appât du gain
Oui, c’est vrai, pas besoin de chercher de midi à 14 heures. C’est l’histoire
d’une destruction d’un état fort et utile qui existait encore il y a 40 ans.
Quand
on pense que l’ordinateur et la calculatrice n’existaient pas on se demande
comment ils arrivaient à gouverner et administrer un pays. Et créer les
barrages, le Concorde, le TGV et les grandes entreprises publiques qui nous
restent encore. Il y a eu une « état-phagie » : on prend tout ce
qu’il y a dedans et on fait bizness.
Il me semble que c’est la privatisation
des autoroutes, dès lors que les investissements publics ont été amortis, qui a
déclenché ce dépouillage : si ça passe, alors c’est open-bar.
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Le maintient en vie artificielle de la droite et de la gauche a constamment entravé
la vision générale des richesses d’un pays. Avec la droite qui serait la
fabrique des doctrines de la création des richesses : il est certain que
si on veut en bénéficier, il faut les produire. Avec la gauche qui serait la
fabrique de celles de la répartition des richesses : il est certain que
plus la société est en bon état, mieux chacun en profite.
Les deux ne peuvent
que fonctionner ensemble, il y a des questions de régulations, mais l’économique
et le social sont les deux aspects d’un même mouvement, les deux faces d’une
même pièce.
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Mais non, avec les programmes électoraux et les logiciels politiques toujours
dysfonctionnels, c’est : vous avez le choix pour la conduite du pays, avec
la bagnole qui a les roues ou avec celle qui a le volant.
On a abouti à la
forme de société la plus laide qui soit, avec une population de rapaces et une
d’assistés. Les rapaces sont ceux qui savent en entreprise marcher sur la
gueule des autres et par extensions ont pour idéal de vie, non pas une fonction
dans la société, mais de gagner le plus de fric, le plus facilement possible.
Les assistés sont les incapables, psychologiques, intellectuels, manuels,
culturels. Ils ne sont pas à la hauteur, il est donc normal qu’ils soient
assistés, c’est leur destin. Les ni-ni, en entre deux, qui n’ont ni intérêt ni
besoin particuliers, simples participants à la production, salariés et petits
patrons, n’ont pas d’attraits particuliers pour les programmes politiques et servent
juste de ciment pour la société (bosse, consomme, paie les impôts). Alors que c’est
au contraire cette population qui est le coeur, le soutient et l’utile de la société.