Zoroastre (Zarathustra) fut le premier promoteur de la
révolution religieuse chez les Iraniens et le fondateur du sacerdoce masculin.
A moins,
cependant, que des Prêtres obscurs n’aient créé la légende de Zoroastre pour
donner à leur nouvelle institution un fondateur entouré d’un prestige presque
divin.
En effet,
l’existence de Zoroastre (ce personnage qui a quatorze apparitions destinées
sans doute à copier les incarnations de Vishnou) est légendaire aucun fait
historique ne l’a jamais confirmée, elle est restée enveloppée d’obscurité,
quoiqu’il soit devenu un des prophètes les plus célèbres parmi ceux qui ont
attaché leur nom à une religion.
Aussi les
auteurs de l’antiquité et les orientalistes modernes n’ont jamais pu fixer
l’époque à laquelle il avait vécu.
Toute la
morale de Zarathustra est basée
sur le système hypocrite qui consiste à prendre dans l’ancienne religion les
idées féminines et à les donner comme des idées nouvelles émanées de l’esprit
de l’homme, tant qu’il s’agit d’idées générales. Mais lorsqu’il s’agit des
questions morales, c’est-à-dire des relations de l’homme et de la femme, la
préoccupation constante de l’instinct masculin apparaît ; l’idée dominante qui
vient de lui et qu’il met dans sa loi, c’est d’obliger la Femme à se livrer à
lui.
Ainsi, « une
des fautes les plus graves dont une fille peut se rendre coupable, c’est de
rester volontairement vierge.
« Lorsqu’une
fille est nubile, elle est en droit de se présenter devant son père, son frère,
ou celui qui est chargé d’elle, et de lui demander un mari. Si ses parents
repoussent obstinément sa prière, ils commettent un crime dont ils auront
longtemps à se repentir ».
Perse et Hindous