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Commentaire de jack Mandon

sur Le Grand Meaulnes, de Alain-Fournier (Jonathan Sturel sur Radio Athéna)


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jack Mandon jack Mandon 10 mars 2019 13:13

@Prosper

On pourrait aussi pour tenter de traduire ce qui fait la complexité et la richesse de la créativité humaine. Par exemple, quand on s’abandonne à la contemplation des sculptures de Maillol, nos récepteurs sensoriels, kinesthésiques nous parlent de la plénitude de la femme, du matriciel-maternel, de Gaïa, voire du matriarcat au coeur du paléolithique, etc.
En littérature et dans la musique, les récepteurs auditifs sont activés.
Mais un seul exemple suffit pour nous montrer la magie du vivant. Un peu avant la pastorale, 6e symphonie de Beethoven, celui-ci est sourd. Il se trouve que la sensibilité du musicien se meut en une puissance kinesthésique et visuelle, qui donne à la Pastorale des saveurs de terroir dans une mise en scène chromatique d’une palette d’exception...ce qui ressemble étrangement à une mise en scène filmée.
Je veux dire par la, que la créativité humaine, dans sa complexité nous parle du vivant dans sa globalité. Comme le monde des penseurs matinaux présocratiques,
l’art est multiforme et pourtant dans son unicité absolue.



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