Le fondement même du mouvement des gilets jaunes puise sa force dans l’histoire de la communauté humaine originelle où s’articulent des centaines de milliers d’années d’autonomie de vie qui n’avaient pour seul défaut que d’être localistes. Les grandes familles, les tribus ignoraient l’universalité. A la naissance de la démocratie athénienne puis de la république romaine, les peuples s’illusionnèrent et les hommes devinrent graduellement des marchandises au service du pouvoir de l’argent. L’histoire des amérindiens, peuples communautaires, perdant leurs repaires sous la poussée de la société de l’avoir est le modèle de référence. Si les hommes n’occultaient pas la mémoire des ancêtres, physiquement, mentalement et spirituellement ils seraient évidemment moins crétins et plus forts pour regarder le monde dans sa richesse et sa complexité. La nature et la culture nous échappent et nous devenons des larves macroniques téléguidées par des illusions. On choisi le costume et l’on oublie de l’habiter comme ce pantin du capital en marche, ce néant d’humanité, cette tête à claque génératrice de violence avec sa mimique d’adolescent égaré.

La classe des gilets jaunes est dans la simple authenticité et chargée d’histoire radicale. Il faut avoir vécu pour le comprendre.