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Commentaire de ffi

sur « Baise ton prochain » : quand les pires salauds sont les premiers de cordée du divin marché (Mandeville par Dany-Robert Dufour)


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ffi 31 décembre 2019 06:18

@yoananda2
Non :
les marchés, de même que la propriété privée, existèrent avant le libéralisme

l’accumulation du capital, de même que la division du travail existèrent avant le capitalisme.

Le libéralisme, d’un point de vue économique, c’est une licence donnée à l’extension sans limite des propriétés privées. Certes, il y a des lois contre les monopoles, donc le libéralisme n’est pas intégral.
 
Ce libéralisme permet les accumulations massives de capital. Quand cette accumulation devient l’occupation habituelle des capitaines d’industries, cela donne le capitalisme (les financiers prenant le pas sur les autres)

Et là on rejoint l’argumentation de Dufour. La voracité économique était plutôt mal vue socialement, chacun devant recevoir sa part légitime. Il aura donc fallu la considérer comme un bien pour la permettre (le politique devant toujours arguer qu’il agit pour le bien). Nous assistâmes donc à une redéfinition du Bien.

C’est Bien d’être vorace. Et puis,... c’est tellement naturel.


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