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Commentaire de herve_hum

sur Libre-arbitre ou déterminisme : que dit la science ?


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herve_hum 18 avril 2020 11:37

@micnet

par définition, une fable vise à donner une "leçon de vie", souvent avec une morale à la fin. Lafontaine le faisait très bien et si vous regardez bien, il ne considère que des relations simples, comme avec le corbeau et le renard, le loup et l’agneau, le chien et le loup, etc. La votre traite d’un sujet complexe, qu’il faut réduire à une relation simple pour être facilement comprise,.

Ce n’est donc pas la fable que je conteste, mais la leçon de son auteur.

Dans le cas de votre fable, celle ci va d’ailleurs à contresens de celle du loup et de l’agneau, disant que la raison du plus fort ( pour votre fable le sorcier) est toujours la meilleure. Ce que je vous fais remarquer ! Bref, peu importe l’identité des personnages, seule compte la leçon ou morale que la fable porte, à savoir si elle est correcte ou non.

De mon point de vue, votre fable aurait été correcte si elle avait donnée comme leçon, le fait que c’est toujours celui qui détient la force qui a le libre arbitre et détermine le sort des autres. Qui sont donc privé de libre arbitre. Mais en faisant libérer l’explorateur, sur la base d’une aporie du raisonnement, vous laissez entendre que la raison, seule, peut contraindre la force, ce qui n’arrive que si celui qui détient la force fait sienne cette raison, mais jamais s’il la rejette. De telle sorte que c’est toujours la raison du plus fort qui est la meilleure, même si le plus faible arrive à lui faire changer d’avis en lui faisant épouser une autre raison. Dans le cadre de votre fable, la logique aurait voulu que le sorcier tue l’explorateur d’une autre manière, car la leçon de vie est que c’est celui qui détient la force qui est le maître du destin de celui qui la subit.

Pour qu’une leçon de vie ou morale soit vrai, elle doit résister à toutes les attaques. Celle du corbeau et du renard y parvient très bien en disant que tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute. Cela veut bien dire aussi que si personne ne l’écoute, il mourra de faim très vite. Un commercial qui vient vous vendre de la poudre de perlimpinpin, est un flatteur qui vit à votre dépens, car il commence toujours à vous flatter, d’une manière ou d’une autre et une fois qu’il voit y être parvenu, alors, il peut vous faire lâcher le fromage. C’est le b a ba de l’art de vendre.


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