@yoananda2
« Comprends
pas cette phrase. Ca marche pas selon quel critère ? si on relâchait les
criminels il y aurait moins d’insécurité ? Qu’est-ce qui marche du coup
(et qu’est-ce que ça coûte) ? »
Non, je n’ai
pas dit que si on relâchait les criminels il y aurait moins d’insécurité, ce
serait idiot et personne ne défend une position aussi caricaturale à ma
connaissance. Vraidrapo parle de quadrupler le nombre de prisons en France comme
pour imiter les Etats unis, je lui réponds qu’il il faut effectivement
construire des prisons mais que ça ne suffit pas ( donc augmenter le nombre de
prison ne marche pas seul), et que par ailleurs, les Etats unis qui ont le plus
haut taux d’incarcération au monde ont un taux de criminalité bien supérieur (
voilà le critère, le taux de délinquance et de criminalité), donc il ne faut
pas se contenter que de ça.
Pour ce qui
marcherait, je ne peux vraiment pas l’énoncer comme ça en quelques phrases et j’ai
compris que sur cette plateforme, la politique sécuritaire se résume à la grille
de lecture simpliste et caricaturale pro-flic vs anti-flic, et comme les pro
sont majoritaires, ne pas en être c’est être catalogué en anti donc j’ai laissé
tomber, parler de politique sécuritaire ne sert à
rien ici, à une autre époque oui mais pas avec ce que le site est devenu. Je
recommande simplement de s’intéresser aux programmes des candidats à la dernière présidentielle, ils sont très complet, il y’a là toutes les sources pour s’informer sur la politique
sécuritaire au sens large et des différents courants qui l’animent.
Sur la
justice, il y’a en France un manque de moyen, toutes les personnes qui
connaissent le sujet sont d’accord avec le diagnostic, y compris ceux qui défendent
la thèse d’un laxisme judiciaire. Après évidemment, si on veut comparer avec un
système judiciaire de temps de guerre qui serait expéditif, ça irait
effectivement plus vite avec moins de moyen mais on sortirait vite de l’Etat de
droit, ce qui aurait d’autres conséquences sur l’arbitraire des jugements. Certains
courants politiques désirent ces conséquences comme les fascistes par exemple, mais
la grande majorité des gens ne veut pas vivre dans un régime qui décréterait une
personne coupable parce qu’une autorité l’aurait arbitrairement décidé, ils se
sentiraient eux-mêmes menacé par cette autorité.