@Norman Bates
"ce qui est plus surprenant c’est la relative pudeur dans nos sphères alternatives autour de ce sujet...en toute sincérité, je peine à trouver une explication à cette étrange discrétion"
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Mon confrère psychopathe n’a pas encore été au terme de l’expérimentation de la nature humaine dans les sous-sos de son motel  Pour se prémunir de la diabolisation inhérente aux accusations de conspirationnisme, il faut passer beaucoup de temps — que dis-je — travailler à temps plein pour rechercher les sources, les vérifier, les mettre en forme et les aligner dans la logique requise, et les rendre accessibles au geek moyen en général avare de son temps dès qu’il s’agit de lire copieusement ou de remettre en cause son confort de pensée. Les "alternatifs" capables de cet investissement chronophage deviennent rarissimes, et le peu qui existent passent un tel temps, qu’il leur est plus favorable de rédiger un ouvrage et de le jeter dans le désert comme une bouteille à la mer, plus souvent destinée à la postérité qu’aux rares curieux contemporains.
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Pour le reste, les "alternatif"s sont devenus d’incurables feignasses plus soucieuses d’accéder aux généralités en 3 clics qu’aux décorticages minutieux. Ainsi, les sites se copient les uns sur les autres, et deviennent les clones et les vecteurs d’une information vide et empreinte des impressions subjective des auteurs, dans le genre des discours des concierges de HLM, du pain béni pour les zététoches qui s’alignent 15 conspis à chaque petit dej. L’information, pourtant, existe bel et bien :
— Les armées secrètes de l’Otan (un travail très documenté de l’universitaire suisse Daniele Ganser)
— Stay-Behind, les réseaux secrets de la guerre froide (un essai de Desmaretz, un ancien consultant en sécurité)
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Comme toujours, l’information existe bel et bien, elle n’a jamais été aussi facilement accessible, il faut juste se convaincre que l’usine à crétins, produit des modalités civilisationnelles mises en place depuis un demi-siècle, est d’une efficacité insoupçonnée