@Sentero
Ok, je
comprends mieux, maintenant.
Je connais
pas mal de gens qui l’on choppé : c’était l’affaire de trois semaines pour
quelques uns, mais la grosse majorité m’a indiqué que ce n’est pas du tout une
grippette.
Je connais
quatre morts, trois qui seraient toujours en vie sans le covid.
Je sais donc
très bien qu’il y a une épidémie. Incontestablement.
J’ai essayé
de suivre les chiffres en détail au début. Sachant qu’il s’agissait de
démontrer que la France faisait mieux que les chinois et les italiens puisqu’on
avait le meilleur système de santé au monde. Après avoir minimisé, l’exécutif a
dû ajouter les morts en Ehpad, mais je n’ai pas vu la bosse correspondante dans
la courbe. Maintenant, on le sait que l’Exécutif amplifie. La question des
comorbidités dans les calculs n’a jamais été mise au claire. On ne sait pas grand-chose
non plus sur la grippe, ni sur les morts dus à l’embouteillage des hôpitaux
avec le covid. Ni même sur la baisse des lits disponibles qui a continué entre
les deux confinements (et quid des cliniques privées ? Etc…). Avec tant de
mensonges empilés, j’ai décroché. Et rentrer dans l’analyse hypercritique ne
fait que perdre de vue les données générales d’un problème (cela amplifie par
contre, mécaniquement, les conflits entre ceux qui veulent voir dans un sens ou
dans l’autre).
Je ne me
sers des chiffres disponibles sur les décès que pour m’aider à comparer avec d’autres
pays, sachant que j’ai affaire à des ordres de grandeurs et non plus des
données exactes.
Maintenant, avec un virus au comportement peu prévisible, c’est une guerre sous le brouillard : on cherche les moyens, on mesure les effets. Si on empêche les médecins de villes de participer à la prophylaxie et si on diminue le nombre de lits pendant ce temps, 10 000, 100 000 ou un million de morts, ça ne change rien de la question des moyens. C’est la machine à rendre fous les victimes et sadiques les gestionnaires.
Faut-il manifester contre la dictature qui ne gère pas l’épidémie sachant qu’on
contamine en y allant ? Bref…