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Commentaire de Étirév

sur La lumière invisible dans l'Univers


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Étirév 16 février 2021 05:47

Les « Ténèbres » :
La lumière blanche engendrée par la radiation solaire, les lumières colorées engendrées par les radiations stellaires, l’azur céleste produit par l’ozone, forment un ensemble de couleurs que nous voyons plus ou moins pendant le jour.
Mais, dans l’hémisphère nocturne on ne voit plus rien, tout s’efface, toutes les couleurs disparaissent et « le noir » forme le fond de notre horizon.
Cette couleur noire, qui couvre tout en l’absence des étincelles qui font la lumière, est celle de l’azote qui remplit l’espace.
Partout où nous voyons du noir, dans les raies spectrales, dans les espaces qui séparent les radiations, etc, c’est l’azote universel que nous voyons, puisqu’il est partout où un autre corps n’est pas.
Bonus : l’Azur céleste :
La lumière résulte de la rencontre et du choc de deux radiations ; mais toute radiation ne devient pas lumière.
Il faut, pour que le phénomène se produise, des circonstances particulières : une direction rectiligne, une certaine intensité.
Lorsque l’intensité n’est pas suffisante, c’est-à-dire lorsque les courants sont faibles, leur rencontre ne se traduit pas par une explosion lumineuse, elle se traduit par une capitulation, c’est-à-dire par une combinaison. Les atomes qui se rencontrent s’unissent, ils forment des molécules. Le mouvement est annulé comme si le choc produisait la lumière. Les radiations qui s’arrêtent et combinent ainsi leurs atomes, donnent naissance à un gaz.
S’il s’agit des atomes d’oxygène, ce produit de la rencontre de deux courants est de l’ozone.
S’il s’agit d’un autre élément actif, le produit est un autre composé spécifique. On a trouvé que le soufre, le chlore, et d’autres, sans doute, avaient leur ozone, c’est-à-dire un composé jouant le même rôle vis-à-vis d’eux que l’ozone par rapport à l’oxygène.
L’ozone est un gaz bleu. Vu en petite quantité, sa couleur n’est peut-être pas apparente, mais à l’état liquide il est bleu. Il règne continuellement dans notre atmosphère et donne au ciel sa couleur azurée. C’est un fond transparent à travers lequel nous voyons tout ce qui est au-delà.
Ainsi, la couleur bleue qu’on attribue aux nébuleuses nous semble être celle de l’ozone à travers lequel nous les voyons ; les nébuleuses ne doivent pas avoir de couleur propre puisque ce ne sont que des amas de particules obscures.
L’ozone se forme spontanément dans la nature chaque fois que deux radiations se rencontrent dans les conditions voulues, ce qui a lieu plus particulièrement après les orages. C’est alors que l’on remarque l’odeur particulière qui a fait donner à ce composé son nom d’« ozone » (en grec, « je sens »).
La couleur verte dans la nature :
Lorsqu’un courant électrique faible rencontre un autre courant faible il se produit de l’ozone. Nous avons vu (dans l’article intitulé « LA VIE ») que c’est le premier phénomène qui apparaît à l’origine de la vie.
Lorsque le courant de la trachée rencontre dans l’espace un courant électrique faible, il se forme dans la feuille de l’ozone.
L’ozone est bleu. Et non seulement il possède cette couleur à l’état de gaz libre, mais il la donne à l’amidon en présence de l’iode. Le granule qui se couvre de chlorophylle est toujours l’origine d’un grain d’amidon. C’est autour de chaque grain d’amidon que se condense une couche de protoplasma nettement limitée en dehors, d’abord jaune, puis verte, et que se constitue chaque grain de chlorophylle.
Cette couche superficielle se colore en bleu par l’ozone, en présence de l’iode que toute feuille contient en quantité plus ou moins grande.
Comme la couleur primitive du granule était jaune pâle, qui brunit en s’oxydant, il résulte du mélange de cette couleur première avec la couleur secondaire bleue donnée à l’amidon par l’ozone un mélange qui apporte à notre œil l’impression du vert. La chlorophylle résulte donc d’une matière jaune, la « xanthophylle », formée aux dépens de la substance onctueuse qui règne dans l’enveloppe de la trachée-déroulable, et d’une matière bleue, la « cyanoxantine » formée dans la couche superficielle sous l’action de l’ozone.


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