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Commentaire de Étirév

sur Fabrication de l'ennemi dans les démocraties qui vendent la guerre


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Étirév 17 février 2023 10:34

Les attaques militaires, officielles, officieuses ou par mercenaires interposés (l’une des dernières en date fut l’attaque massive de la Syrie par des hordes de mercenaires soutenus par les « puissances d’argent » qui utilisent les États occidentaux comme des armes pour asseoir leur propre hégémonie politique), voire aussi la stratégie de la tension et les opérations ou attentats « sous faux drapeau » orchestrés par les armées secrètes de l’OTAN (Gladio, etc.) et autres réseaux clandestins du « Stay-behind », sont une manifestation de force employée par les « principaux détenteurs de capitaux » pour faire disparaître les États indépendants. Outre la captation des richesses que ces guerres permettent, elles ont aussi, et sans doute surtout, pour objet la disparition effective de tout contrepouvoir politique réel.
Ci-après, le processus « standard » des actions des globalistes pour prendre le contrôle des zones « instables » :
01. On arme les camps opposées (désaccords d’intérêts, ethniques ou religieux) et on attise les rivalités ;
02. Les populations, effrayées par des actes terroristes, fuient vers les villes dans l’espoir d’une meilleure protection. La faim et la misère se développent ;
03. Les médias de masses commencent leur propagande et diffusent les images des atrocités dans le monde entier ;
04. Dans les pays développés on recueille des aides médicales et alimentaires à envoyer dans les zones de crise ;
05. Les O.N.G. n’aidant qu’une seule des parties opposées, sont militairement attaquées par l’autre. C’est à ce moment que commence l’intervention des Nations Unies ;
06. Sous les motifs les plus divers, les « forces de la paix » envoyées par l’ONU se retrouvent au milieu de tirs croisés et sollicitent des renforts ;
07. La « fabrication du consentement » opérée par le battage médiatique ayant fait son œuvre, les opinions publiques des différents pays sont convaincues de contribuer à l’effort « pour la paix » en envoyant des renforts (troupes et matériel) ;
08. Arrivé à son paroxysme, le conflit peut être alors contrôlée à volonté ou intensifiée ;
09. Selon le Plan, les protagonistes, en coulisses, assistent à la destruction du pays ou à l’épuisement des parties en lutte ; on appuie secrètement le parti qui sera à la tête du futur nouveau gouvernement ;
10. Le pays est enfin mis sous le contrôle des Nations Unies. Les « forces de la paix » s’en iront lorsque le nouveau gouvernement sera devenu le fidèle porte-voix du Nouvel Ordre Mondial ;
11. La reconstruction du pays commence : le nouveau gouvernement s’endette auprès des institutions financières internationales (BM, FMI) et, en échange, met à la disposition de la haute finance toutes ses richesses nationales (naturelles, voies de communication, productions, ressources de son peuple, etc.) ;
12. La boucle est bouclée : la dépendance du pays vis-à-vis des « puissances d’argent » est accomplie. La colonisation intensive du pays a commencé.
NB : Toutes les révolutions de couleur, de fleur ou autre nom jovial, sont une émanation de cette première tactique, consistant, pour les oligarchies (locales ou coalisées), à s’emparer des institutions étatiques des différents pays du monde. La seconde étape consistant en la collaboration des élites économiques des différents pays occidentaux. Remarquons qu’au cours des révolutions « spontanées », les « rebelles » n’attaquent jamais les banquiers, leurs domaines ou leurs banques.
NB : Dans la plupart des pays du monde, l’État actuel est l’État profond, c’est-à-dire une réelle ploutocratie cachée derrière une démocratie coquille vide. Cette étape, qui a souvent pris le chemin indirect et sournois du contrôle bancaire, utilise, parfois, lorsque c’est nécessaire, des méthodes plus musclées. C’est ainsi que la prise du contrôle étatique par l’oligarchie n’a, historiquement, fait l’économie d’aucun coup d’État, permanent ou non. Citons les exemples récents du Vénézuela, de la procédure de destitution de Dilma Rousseff comme présidente du Brésil en 2016 ou encore la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovitch en 2014. La France n’a pas échappé à ce type d’expérience, qui fut rondement menée par l’oligarchie française contre Charles de Gaulle en 1969, sans même parler du soutien actif des USA dans le putsch d’Alger par l’OAS en 1961. Toutes les révolutions de couleur, de fleur ou autre nom jovial, sont une émanation de cette première tactique, consistant, pour les oligarchies (locales ou coalisées), à s’emparer des institutions étatiques des différents pays du monde. La seconde étape consistant en la collaboration des élites économiques des différents pays occidentaux.
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