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Commentaire de Étirév

sur L'histoire de Silvio Berlusconi est plus importante que vous ne le pensez


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Étirév 23 juin 2023 08:35

L’histoire de Silvio Berlusconi est bien moins importante (pour l’humanité) que celles d’Arduina et de La Voluspa.
Arduina est la grande Déesse celtique qui donna son nom à une région de la Gaule-Belgique : la forêt des Ardennes, formant la région nord de Médiomatrice.
Nous lisons dans l’ouvrage « Origine celtique » de Théophile Cailleux : « Arduenna, surnom de Diane, régnait sur une vaste forêt des Gaulois, les Ardennes, qui gardèrent son nom. Dans les environs du Hélion (la Meuse), la Déesse Arduina avait une chapelle où ses affiliés lui apportaient leur tribut. Sa statue retrouvée nous la montre entre une biche et un chien. Chez les Eburons (pays de Liège), elle était la patronne des chasseurs. »
Ailleurs, le même auteur dit aussi : « Diana représente souvent les trois fleuves (Meuse, Escaut, Rhin), ce qui la fait appeler Hithye, c’est-à-dire Déesse du Hélion. »
Donc, c’est Arduina qui est Diane.
D’autre part, les Bouddhistes ont dans la pagode de Jikadzé (Petit Tibet) sept statues qui toutes s’appellent « Erdeni » (traduction de Arduina).
Mais elle a bien d’autres surnoms.
Nous savons maintenant que c’est cette Déesse qui est l’auteur de l’A-vesta, le livre sacré des anciens iraniens, qui la nomme Ardui-Souria-Anaïta.
« Souria » est un titre qui indique la souveraineté. Il nous reste à chercher la signification du nom d’« Anaïta ».
Mais, d’abord, un mot sur la localité qui semble avoir été le foyer principal d’où cette lumière a jailli.
Liège, dont le nom ancien est Lüttich, a été appelée la Ville ardente. Ce surnom semble indiquer qu’elle fut le berceau à Arduina. Rappelons que de Lüttich on a fait Lutèce, devenu Paris.
« Anaïta » est un surnom qu’il faut écrire en deux mots : Ana-ita. ce dernier vocable étant un diminutif.
« Ana » signifie ancien ; « Ahne », en langue teutone.
Ce nom a la même signification que le mot « Edda » qui signifie aïeule.
Ce n’est pas seulement l’aïeule au point de vue de l’ascendance, c’est la lumière ancienne, la science primitive.
Le mot « Ary-ana » signifie « Terre d’Ana » (rapprochons « ary » de « aretz », terre en hébreu). Ceci nous fait comprendre que l’opposition des sexes, qui est le fond de l’A-Vesta, est représentée par « Ary-man », la Terre de l’homme, l’obscurité, tandis que « Ary-ana », la Terre ancienne des Déesses, c’est le jour, la lumière.
(...)
Nous connaissons la science primitive des Celtes par un poème intitulé la Voluspa, nom qui signifie : Celle qui voit l’universalité des choses.
Dans l’Edda, l’idée de chute et de rédemption est très longuement développée. La chute, c’est l’orgueil divin (masculin) s’arrogeant d’exorbitants attributs, ceux de la Déesse, et voulant se placer sur une cime inaccessible à l’homme voulant dominer la Fatalité, c’est-à-dire la loi qui régit les sexes et sur laquelle s’appuie le règne des Fatæ (Déesses).
Le mythe dit : « Les dieux ne pouvaient user légitimement de l’or et furent maudits dès qu’ils se le furent approprié. » On a compris, sans doute, que l’or est un symbole, puisqu’il régit les attributs sexuels. Les dieux, ayant profané l’or sacré, furent maudits, ils moururent ; telle est la faute, la chute. Mais la résurrection viendra quand l’or sera restitué aux Ondines. La femme seule peut sauver l’homme et lui restituer la science (ceci est le sujet de la Tétralogie de Wagner) ; ce qui est or dans un sexe devient plomb vil dans l’autre sexe. C’est sur ce symbolisme incompris qu’on a édifié l’alchimie de la transmutation des métaux.
L’Edda contient une histoire cosmogonique ; ce qui en reste se trouve maintenant intercalé dans l’Edda Islandorum.
L’Edda est un poème composé de deux livres, l’un en vers, l’autre en prose (Edda Islandorum, Hæmiæ, 1665). C’est tout ce qui reste d’authentique touchant le culte des anciens druides, dit-on. Ce livre a été écrit pour les glorifier. La première partie date du XIème siècle et est attribuée à un poète islandais. Il fut découvert en 1643. Il chante les exploits des dieux mâles, Odin, Thor, Balder.
Le nom de ce poème inspire quelques réflexions : pourquoi Is-landorum ?
« Is » est la divinité primitive chez les Celtes, « land » (terre), « terre des Déesses ».
Nous retrouvons la racine Is dans « Is-is », « Isthar », « Istacar », « Is-ra-el », « Isa-ac », « Ish-wara », « AIsha ». Dans les langues Scandinaves, « Is » devient « As » (l’un absolu).
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