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Commentaire de TchakTchak

sur Thierry Meyssan debunke le 7 octobre à Gaza


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TchakTchak TchakTchak 11 décembre 2023 15:19

@yoananda2
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détrompes toi. Les termites sont pire que nous. 

Les termites vivent en général en sols durs et secs, on a constaté qu’elles aèrent la terre, ce qui est favorable à la végétation.
Déjà les modifications animales et végétales se sont toujours ajusté dans la propension biologique (en arrière plan physique) à sa néguentropie, à enrichir le système. Le retour des loups au Canada a fait revenir les poissons dans les rivières (je ne sais plus comment, mais c’était une chaîne alimentaire disparue qui est revenue).
La biologie est aussi résiliente, inventive. Les cyanobactéries se sont répandues partout dans la soupe primordiale, un peu comme une espèce invasive : un truc qui marche, mais qui est aussi sévèrement dissipatif et commençait à pomper tout le carbone de l’atmosphère. Donc crise. Et la biologie a "inventé" des créatures vivantes consommant les déchets des cyanobactéries : l’oxygène. On retrouve la clé de fonctionnement yin yang : créer son contraire. Bon, la planète aurait pu aussi en rester là, le biologie se terminant dans un cul de sac, mais la néguentropie a cette "magie" d’inventer.

Oui, les créatures vivantes transforment, mais il y a une différence de nature, plus que de degrés avec l’espèce humaine qui ne rejette pas que du bio, mais autrement difficilement plus périssable (plastiques, perturbateurs endocriniens, déchets nucléaires...). Et les transformations humaines sont d’une autre ampleur que celles des autres animaux. C’est aux humains de se poser la question de leur déchets pour recorréler la néguentropie de l’espèce avec celle de la biosphère.  
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La violence est couteuse, tous les animaux l’évitent autant qu’ils le peuvent. On est tous économes.

Là, on est d’accord et ce n’est pas une question chrétienne, mais humaine en général.
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Je ne souhaite pas la violence, mais ce n’est pas une question d’intelligence ou de sagesse pour la réduire. C’est d’une part une question d’économie comme je le disais, on préfère tous l’éviter si c’est possible. Mais ce n’est pas toujours nous qui décidons si c’est possible.

C’est quand même une question de philosophie économique : quelle(s) économie(s) est favorable aussi bien aux humains qu’à la biosphère et laquelle ne peut pas tenir ? Qu’est-ce que la valeur en économie : l’argent ? Le bien produit ? Le patrimoine ? Le mode de production ? La plus-value ? Laquelle ? Derrière la question économique, il y a bien des question de philosophie, et paradigmatiques qui sont sous-tendues. 

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