.
VACCINS à ARNm et Département de la Défense américain : la DARPA* (branche de la CIA) à l’origine des premiers essais de vaccins à ARNm
.
.
La lanceuse d’alerte Brook Jackson, employée de la société Ventavia,
sous-traitante de Pfizer pour la réalisation d’essais cliniques
relatifs au vaccin à ARN anti-Covid 19, a fait état dans les médias des
conditions frauduleuses dans lesquelles ces études ont été effectuées.
.
Elle a présenté une requête en première instance devant le juge du District Court, Eastern district of Texas (l’un des tribunaux texans, ndlr),
contre le contrat d’achat des doses Pfizer par le gouvernement fédéral
américain, au motif que ce contrat n’avait pas respecté les règles
relatives aux marchés publics et à la réglementation concernant les
médicaments.
.
Des essais financés par Pfizer
.
Dans un arrêt du 31 mars 2023, le juge de première instance a rejeté
la requête de Brook Jackson. Le juge motive sa décision sur le fait que
le contrat a été attribué par le ministère de la Défense (Department of
Défense = DoD) sous l’empire des "Other Transaction Authority"
(OTA), une réglementation dérogatoire spécifique à l’armée permettant
d’acquérir de l’armement en s’exonérant des règles fédérales de droit
commun, en gré à gré avec le fournisseur de son choix.
.
Se basant sur un arrêt de la Cour suprême, le juge considère qu’il
n’est pas de son ressort de juger de la pertinence du choix du DoD du
recours à cette procédure dérogatoire, "pendant une urgence nationale".
.
Le recours à ce type de contrat dérogatoire exonère le contractant
des règles normalement en vigueur. De ce fait, les protocoles usuels
d’essais cliniques, non visés par le contrat, n’ont pas à être
respectés. De plus, ces essais n’étant pas financés par le gouvernement,
mais par Pfizer lui-même, la réglementation FDA (la Food and Drug
Administration américaine) ne s’impose pas pour leur conduite. Le cahier
des charges ne conditionne pas le paiement au respect du protocole
d’essais cliniques ou à la réglementation.
.
Dès lors que la FDA a approuvé le produit et n’a pas retiré son
autorisation, les conditions de préparation et d’essais du produit sont "hors champ". Donc
même si les protocoles d’essais cliniques n’ont pas été respectés, le
juge décide que l’on ne peut pas parler de fraude car il n’existait
aucune obligation de les respecter et, la FDA ayant accordé son
autorisation au vaccin Pfizer, la requête est simplement rejetée. Mme
Jackson aurait l’intention d’interjeter appel de cette décision.
.
Des éléments confirmés par des déclarations de la DARPA
.
La DARPA, la "Defense Advanced Research Projects Agency", est une agence américaine qui travaille sur un grand nombre de projets de défense militaire, dont l’objet est de "créer des technologies et capacités révolutionnaires pour la sécurité nationale".
.
La DARPA travaille avec le ministère de la Défense américaine
(DoD) et d’autres agences gouvernementales, ainsi qu’avec des
partenaires industriels et universitaires. Sur le site de la DARPA, il est précisé
.
"Dans le cadre du programme ADEPT (programme de Diagnostic Autonome
pour la Prevention et l’approche thérapeutique) en 2011, la DARPA a
commencé à investir dans des vaccins à base d’acide nucléique.
L’hypothèse était que plutôt que de délivrer des antigènes au système
immunitaire, nous pourrions délivrer des gènes qui codent l’antigène et
permettre au corps humain de produire l’antigène à partir de ses propres
cellules, déclenchant une réponse immunitaire protectrice. Après avoir
participé au programme ADPET, le vaccin à ARN de Moderna, a reçu
l’autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) de la FDA pour la
prévention du Covid-19 en décembre 2020."
.
.
SUITE de l’article du Journal France Soir
.
https://www.francesoir.fr/societe-sante/vaccins-arnm-departement-defense-americain-darpa-pfizer