@pemile En vol a vue on peut faire cela avec de bons planeurs (certains ont une finesse de 50 : parti de 1km d’altitude il touchent le sol à 50km)
Privé de repères visuels la moyenne de toutes les études d’accidents aériens étudiés (en France BEA) indique 3mn d’espérance de vie car nos capteurs sensoriels en particulier d’accélération nous trompent immédiatement ce qui fait que le pilote va aggraver lui même la situation, l’avion ne demandant qu’à voler tout seul. (le summum a été obtenu par les pilotes d’un 747 qui ont eux même déclenché une vrille, et ont cru alors que les horizons artificiels étaient faux.
Un miracle a fait que le pilote en chef a fortuitement remis l’avin en ligne et a pu attérrir. Les passagers l’ont remercié de les avoir sauvé. L’avion était plié foutu et les enregistreurs de vol ont montré aux pilotes qu’ils étaient totalement responsable de ce désastre. Nos sens nous trompent !!!!!
Avec entrainement on ne se pose pas de question et dès le décollage de nuit ou de jour quand on passe à tord dans un nuage on passe instantanément sur l’Horizon artificiel et le gyrocompas. Il n’est alors plus du tout question de faire des évolutions serrées. La partie navigation trajectoire est purement intellectuelle et demande beaucoup de concentration Le pilotage vol de nuit est vraiment quelque chose de magique à vivre (sur un monomoteur, une panne de moteur et votre espérance de vie est alors quasi nulle).
J’ai testé de nuit sans aucune visibilité une arrivée en bateau dans une petite crique isolée parfaitement connue mais bordée de rochers avec GPS + carto + sondeur + Radar.Je suis arrivé au bon endroit, mais je ne referai plus car c’est trop dangereux. alors qu’il suffit de rester plus au large et d’au besoin mouiller une ancre pour attendre le jour.