@pemile
Abracadabraaaaaa !!! (tu pourrais te sortir un peu les doigts quand même...)
Oryx, qui documente les pertes militaires notamment dans le conflit en Ukraine à travers des preuves visuelles, peut être sujet à plusieurs biais potentiels :
1. Biais de disponibilité des images :
- Seules les pertes documentées visuellement sont comptabilisées
- Certaines zones de combat sont plus accessibles que d’autres pour la documentation
- Les conditions météo et la couverture médiatique influencent la collecte d’images
2. Biais temporel :
- Le délai entre une perte et sa documentation peut être important
- Certaines périodes sont mieux couvertes que d’autres selon l’intensité des combats
3. Biais géographique :
- Les zones urbaines ou accessibles sont susceptibles d’être surreprésentées
- Les pertes dans des zones reculées ou difficiles d’accès peuvent être sous-documentées
4. Biais de vérification :
- Risque de double comptage de certaines pertes
- Difficulté à authentifier toutes les images et leur contexte
- Possibilité de manipulation d’images ou de mise en scène
5. Biais politique/institutionnel :
- Accès potentiellement plus facile aux sources d’un camp que de l’autre
- Possible influence des narratifs officiels sur la documentation
6. Limites méthodologiques :
- Focus sur le matériel détruit visible, pas sur les pertes humaines
- Difficulté à évaluer si l’équipement est réparable ou définitivement perdu