@pemile La nature est particulièrement cruelle avec les femmes. Ronsard a écrit un très beau poême sur ce sujet et avec humour Brassens lui a donné une suite.
Certaines femmes plus que d’autres sont terriblement touchées dès la ménopause
et bien avant pour les alcooliques qui ne tiennent pas la distance comme les hommes. Les hommes sont dans un autre monde que celui des femmes et sont en majorité incapables de bien comprendre le monde intîme très difficile de la femme, si tant est qu’ils veuillent même y faire attention.
Et en plus les femmes vivant en moyenne plus longtemps que les hommes vous font naître et accompagnent votre mort.

Perso j’ai eu la chance de rencontrer mon épouse en travaillant avec elle en gynécologie et obstétrique, monde fermé, où l’on vit chaque jour la vie merveilleuse qui commence et le souvent le long martyre affreux de beaucoup de femmes.
Il est évident que pour ne pas avoir vécu dans ce monde si particulier et si étonnant des femmes vous ne pouvez rien comprendre de ce que je peux écrire.
La Médecine c’est d’abord une formidable école de la Vie de la souffrance et de Mort. La Vie est incoyablement courte. Et tous ces malheurs toute cette misère, toutes ces douleurs, tous ces chagrins dans cette vallée de larmes, tout cela au pour rien d’autre que de maintenir un absurde code génétique fruit d’un délire de notre Univers. Quel gâchis.
Continuez à compter les morts avec Nono. Cela vous évite au moins de penser.