« Je veux être très clair : ne vous inquiétez pas des pressions américaines sur Israël, NOUS, le peuple juif, contrôlons l’Amérique et les Américains le savent. » (Aveu public fait par Ariel Sharon, le 3 octobre 2001, et rapporté par le mensuel « Monde et Vie » dans son numéro de mai 2002).
« NOUS » : Est-ce « Le lobby qui n’existe pas », dixit (ironiquement) François Mitterrand ?
« NOUS » : Est-ce ceux qui « usurpent la qualité de Juifs, les menteurs » d’après Saint Jean dans l’Apocalypse ?
« NOUS » : Est-ce ceux contre lesquels Isaïe (3:12) mettait en garde lorsqu’elle disait : « Oh, mon peuple ! Ceux qui vous guident vous égarent. » (Isaïe 3:12) ?
NB : Julius Évola disait qu’une des tactiques favorites de la « guerre occulte » est d’attirer « toute l’attention de l’adversaire sur des éléments qui ne sont que partiellement ou secondairement responsables » de la Subversion. « Toute la réaction se décharge alors sur ces éléments, devenus des boucs émissaires », ou, comme il l’écrit ailleurs, des « faux objectifs ». C’est notamment sous cet angle, conclu-t-il, qu’il faut analyser l’erreur tenace de ceux qu’obsède un prétendu « complot judéo-maçonnique ».
Nuançons tout de même ces propos avec ceux de René Guénon, qui écrit (dans « La Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage ») : « On a parfois reproché à certains de vouloir trouver partout l’influence des Juifs ; il ne faudrait peut-être pas la voir d’une façon exclusive, mais il y en a d’autres qui, tombant dans un excès contraire, ne veulent la voir nulle part. Il y aurait, du reste, ajoute-t-il, une étude bien curieuse à faire sur les raisons pour lesquelles le juif, quand il est infidèle à sa tradition, devient plus facilement qu’un autre l’instrument des « influences » qui président à la déviation moderne ; ce serait là, en quelque sorte, l’envers de la « mission des juifs », et cela pourrait peut-être mener assez loin… ».
Rappelons que le Coran utilise deux expressions différentes pour désigner les juifs : soit « fils d’Israël » (banû Isrâ’îl) quand il s’agit des authentiques dépositaires de la tradition hébraïque, soit proprement « juifs » (yahûd) quand il s’agit des représentants de ses formes déviées.
« Mille ans avant la naissance de l’actuel État d’Israël, un Royaume juif existait sur les marches orientales de l’Europe, à cheval sur les plaines baignées par le Don et la Volga … »
Ainsi commence le célèbre ouvrage de l’auteur juif américain Kevin Alan Brook : « The Jews of Khazaria », sorti en 1999.
Le débarquement des Khazars dans l’histoire contemporaine a pour origine lointaine la conversion de ce royaume au judaïsme vers l’an 740. Le récit des circonstances de cette conversion décidée par le roi Khazar de l’époque (Bulan) est décrit avec précision dans le roman historique passionnant, « La treizième tribu » d’Arthur Koestler (publié en 1976), qui repose néanmoins sur des données scientifiques très solides et reconnues comme telles. Également, l’ouvrage de Kevin Alan Brook est une somme qui constitue avec celui de Douglas M. Dunlop, « The History of the Jewish Khazars » (1954) l’ensemble le plus fiable et le plus objectif de la multitude de travaux, dans toutes les langues de la terre, que le mystérieux royaume Khazar a inspiré depuis un siècle à une armée d’universitaires. On peut y ajouter la traduction de l’ancien « The Kuzari : In Defense of the Despised Faith » (1140) par Yehuda Halevi et une recherche plus récente « L’Empire Khazar VIIe-XIe siècle » (2005) par le duo Jacques Piatigorsky et Jacques Sapir.
Le mystérieux royaume Khazar a influencé notre monde moderne d’une manière dont nous n’avons pas toujours conscience.
Toujours est-il que la « question khazare » a opéré un débarquement tonitruant dans l’histoire contemporaine avec la polémique liée à la colonisation de la Palestine à partir de la fin du XIXe siècle. En effet, à partir de cette période, qui correspond à l’apogée de tous les mouvements colonisateurs européens, d’immenses cohortes de juifs dits « Ashkenazim », originaires des régions autrefois occupées par les tribus de l’empire Khazar tardivement converties au Judaïsme, ont déferlé sur une Palestine miraculeusement métamorphosée en « terre de leurs ancêtres ». Ils en revendiquaient la propriété au nom de la connaissance qu’ils possédaient par « ouï-dire » de l’existence d’un acte notarié dressé entre un « extra-terrestre » et d’hypothétiques ancêtres qui auraient été « méchamment » privés de leur héritage par de cruels centurions romains.
Profitons-en pour rappeler que TOUS les premiers ministres du nouvel Etat surgi en terre palestinienne en 1948 sont originaires d’Europe orientale et des régions qui correspondent à l’ex-empire Khazar : David Ben Gourion (Pologne), Moshé Sharett (Ukraine), Levi Eshkol (Ukraine), Ygal Allon (famille roumaine), Golda Meir (Ukraine), Yitzhak Rabin (parents ukrainiens), Menahem Begin (Biélorussie), Yitzhak Shamir (Biélorussie), Shimon Peres (Biélorussie), Ehud Barak (parents lituaniens), Ariel Sharon (parents biélorusses), Ehud Olmert (père russe) et Benyamin Netanyahou (grand-père lituanien).
LIEN