Don’t look up sort en 2021 et il est difficile de ne pas le
mettre en relation étroite avec les événements contemporains, en tous
cas, le projet mis à exécution, à savoir le changement de paradigme
balayant les démocraties et qui comportera son lot de deuil à faire des
joies de l’ancien monde.
Le film nous parle de la découverte d’une comète qui va frapper la Terre
de plein fouet après 6 mois et 14 jours, et des tentatives d’alerter le
monde et de trouver des solutions, qui toutes tournent à l’eau de
boudin vers le drame final.
Nos deux astronomes sont qualifiés, sûrs d’eux et leur prédiction se
vérifie, cependant, ils sont tournés en dérision tout au long du film,
jusque dans le résumé le plus courant du synopsis qui nous parle de
"deux piètres astronomes". Scientifiques alerteurs qui ne sont pas pris
au sérieux par la présidence, folklorisés dans les médias et
infantilisés par un philanthrope milliardaire. Si l’objet n’est pas le
même : Une comète ou un grand-reset (et non pas un virus qui ne menace en
rien l’humanité), l’enjeu final a bien des choses en commun puisqu’il
s’agit de "la fin d’un monde". Le caractère fatidique de croiser la
route d’une comète entraîne les populations vers l’acceptation dans une
sorte de grande communion repentissante et c’est ce que les puissants
attendent du peuple face au grand-reset : qu’ils n’entendent pas les
mises-en-gardes et qu’ils s’abandonnent aux mesures et obligations.
Pour l’occasion, le philanthrope de service mélange Gates et Musk et
va de promesses en échecs, la présidente caricature le personnage de
Trump au féminin et la presse relève du niveau d’Idiocracy, tout est
copieusement raillé mais sans dénonciation, dans un esprit
d’acceptation, puisque tout fout le camp...
En soi, le film en dit long, il est bien mené mais nous plonge dans
notre toute impuissance à réagir et je ne pense pas qu’il veuille notre
bien !