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Koyaanisqatsi

 
 Une oeuvre culte, inclassable, dont la signification est à l’entière discrétion du spectateur. Ce qui en fait toute sa force... Pas de Nicolas Hulot ou de Yann Arthus-Bertrand pour commenter ce qui surgit sur votre écran. Seulement des images saisissantes et une bande son totalement envoûtante, qui se suffisent à elles-mêmes.
Votre imagination, vos émotions (certaines personnes fondent en larmes en visionnant le film), voire votre réflexion, n’ont plus qu’à s’emparer de Koyaanisqatsi, pour le meilleur ou pour le pire... 
 
D’un point de vue personnel, je prends Koyaanisqatsi et Baraka comme une démonstration de l’absurdité de la compétition entre les Hommes, qu’ils soient voisins ou éloignés de plusieurs milliers de kilomètres. Une dénonciation implicite de diverses tyrannies qui pèsent sur l’humanité : la tyrannie de l’avoir sur l’être, la tyrannie de l’affrontement primant sur la coopération, la tyrannie des "élites possédantes" qui manipulent et exploitent les populations à leur profit, etc. 
 
Et vous, quel message voyez-vous dans ces films ? Si vous en voyez un...
 
 
 * * *
 
 
 ... Koyaanisqatsi est un film réalisé par Godfrey Reggio en 1983, sur une musique de Philip Glass, images de Ron Fricke, produit par Francis Ford Coppola.
 
 Koyaanisqatsi est le 1er volet de la Trilogie Qatsi (avec Powaqqatsi et Naqoyqatsi)  : 
 
 Koyaanisqatsi (Ko-yaa-nis-qatsi (tiré de la langue Hopi), nom. 1. vie folle. 2. vie tumultueuse. 3. vie déséquilibrée. 4. vie se désagrégeant. 5. mode de vie non viable devant être remis en question) : l’avancée de la technologie sur la nature.
 
 Powaqqatsi (powaq-qatsi (de « powaqa » : sorcier, et « qatsi » : vie). Nom donné par les Indiens Hopi d’Amérique du Nord à une manière d’être, une entité, qui se nourrit des forces vitales des autres êtres dans le but de favoriser sa propre existence.) : Les différentes cultures, le contraste Nord/Sud, Nature/Technologie.
 
 Naqoyqatsi (Na-qoy-qatsi (tiré de la langue Hopi), nom. 1. Une vie basée sur le meurtre du prochain 2. La guerre comme manière de vivre. 3. (Interprétation) La violence civilisée.)
 
 
Les 3 prophéties Hopis qui ont influencé le film, sont inscrites dans le générique final et peuvent se traduire ainsi : 
 
 1. Si l’on extrait des choses précieuses de la terre, on invitera (engendrera) le désastre.
 2. A l’approche du Jour de la Purification, il y aura des toiles d’araignées tissées d’un bout à l’autre du ciel.
 3. Une urne de cendres pourrait un jour tomber du ciel et pourrait faire flamber la terre et bouillir les océans.
 
Libre à chacun d’en faire sa propre interprétation, en considérant ce que l’Homme a déjà fait sur cette planète et ce qui risque d’arriver en conséquence...
 
Dix ans après Koyaanisqatsi, Ron Fricke a réalisé Baraka, un film peut-être encore plus impressionnant, là encore avec seulement des images et de la musique. Une pure merveille...
 
 

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