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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > La mort et Après

La mort et Après

C’est uniquement lorsque l’on est vivant que l’on peut apprendre à mourir.

 

 

Tandis que certains se sacrifient au nom de leur religion avec à la clé l’immortalité de l’âme, l’effroi de la dernière heure est le prix à payer de l’athéisme. Dès lors, comment appréhender ce vide de l’avant et de l’après-vie ? 

 

Quand bien même cela ne nous éclaire pas plus sur la sensation que ce néant pourrait nous procurer, apprendre à mourir de notre vivant, prendre la mesure de notre impermanence pourrait être la clé d’une vie plus éveillée.

 

Ainsi, le temps devenant le bien le plus précieux que l’on puisse obtenir, la vacuité passée dans certains divertissements, le dérisoire ou l'inutile, les querelles ou la rancune serait considérée comme une perte sèche au même titre qu'un mauvais investissement.

 

Le stoïcisme et d'autres spiritualités orientales nous initient à accueillir sereinement l'échéance comme un bienfait naturel et nécessaire au cycle de la vie.
Cette finitude incite à mieux utiliser son temps en adoptant une attitude vertueuse, en savourant chaque instant vécu et en nous invitant à une certaine plénitude.

 

Le comble du bonheur n'est pas d'être heureux de vivre, mais d'être heureux de mourir Selon l’épicurisme, si la mort est là, c’est que je ne suis plus là, il m’est donc impossible de la rencontrer. La sagesse consiste donc à acquérir de la distance à l’égard de l’idée de la mort, car si l’homme est occupé à penser à la mort, il ne peut être heureux.

 

À l’instar de cette dernière forme de pensée, notre société moderne occidentale ultra productive et paradoxalement chronophage applique à merveille une partie de ce principe en éludant l'existence de la mort du consommateur producteur que nous sommes.
Au sein de cette société constituée de biens portants, le quidam n'ayant pas conscience de sa propre échéance peut s'activer dans le récurrent et l'indolence sans crainte d'une fin imminente.

 

Au-delà de ces grands principes, la nature ne nous prépare-t-elle pas à sa juste sentence au travers des maux qu’elle nous inflige ?

 

Une bonne grippe, la pénibilité de la vieillesse ou une dépression, ces souffrances peuvent parfois nous rappeler que le lâcher-prise est inscrit dans notre patrimoine génétique.

 

En outre, si la vaniteuse humanité ne se sent pas concerné par ce rappel à l’ordre, à l'échelle de la biosphère, la mort est si banale et fréquente qu’elle pourrait apparaître comme une sorte de continuité.

 

Peut-être est-ce la clé, la mort serait un simple passage de l’existant vers l’existant au sein d’un ensemble potentiellement cohérent, un tout s’adaptant au gré des aléas de l’inerte, doté peut-être d’une volonté propre qui n'a cure des tragédies qui la parcourent tout comme nous ignorons nos propres hécatombes cellulaires.

 

Et si cette entité existe :

  • A-t-elle conscience d’elle-même ?
  • En sommes-nous sa matière grise ?
  • Sommes-nous éternels à travers elle ?

 

Hypothèse : 

 

La mort en Philosophie par Frédéric Lenoir :
https://youtu.be/ee_9zlsRoVw

 

Tags : Philosophie Culture




Réagissez à l'article

28 réactions à cet article    


  • 2 votes
    medialter medialter 24 septembre 2016 14:17

    La mort et après ? Ben après, on s’en branle, vivons d’abord pleinement selon nos aspirations, et s’il existe un traitement après le grand passage, qu’il fasse son oeuvre


    • 2 votes
      Ermo (---.---.34.176) 24 septembre 2016 14:44

      @medialter Une femme viens de se donner la mort à ma station (Charenton École), étrangement au même moment que la publication de cet article, donc non, on s’en branle pas.


    • vote
      medialter medialter 24 septembre 2016 15:27

      @Ermo
      Ben mon pauvre, à 160.000 morts par jour sur la planète, je te laisse volontiers à ta préoccupation


    • vote
      sls0 sls0 24 septembre 2016 16:34

      @Ermo
      La femme il faut s’inquiéter des causes qui l’ont amené au suicide, une fois morte on ne peut qu’acter sa mort et le fait qu’elle n’a pas eu l’aide nécessaire.

      Quand j’écris de s’inquiéter des causes c’est du temps de son vivant, une fois morte ça ne la ramène pas à la vie.

      Si vous étiez dans son entourage je comprends que vous vous en branliez pas sinon s’en aller jusqu’à s’en branler, il faut avouer que la compassion après la mort d’une personne étrangère est peu productive.

      Tout les 1,6 seconde, un enfant meure des causes d’une sous alimentation.
      L’argent que vous avez placez dans une banque sert peut être à spéculer sur les céréales, un chance ils ne meurent pas tous à la station de métro Charenton.

      Il ne faut pas se laisser entrainer par ses émotions, en ce moment un président profite d’émotions suite à des attentats pour aller bombarder des civiles qui n’ont rien demandé à personne.

      C’est depuis le 19ème siècle que l’on connait la mécanique des foules, l’émotion est un très bon moteur.


    • vote
      Lejemptel (---.---.87.17) 25 septembre 2016 12:50

      @Ermo

      Oui en effet je connaissais cette personne de vue depuis pas mal d annees elle etait toujours seule et chargee de sacs de vetements ou autres et elle regardait toujours dans les poubelles je la trouvais de plus en plus triste et absente quand j ai appris qu elle s etait suicidee j ai pense elle a vecu comme un chien et est morte de cette facon c est atroce son regard etait plein de gentillesse que font les maires les associations les gens pour eviter de nous pousser a ca ?


    • vote
      jeanpiètre jeanpiètre 25 septembre 2016 17:03

      @medialter
      la mort étant au dehors de la vie, la seule qui peut nous importer est celle de notre entourage


    • vote
      sls0 sls0 24 septembre 2016 16:14

      Pas d’avis sur la deuxième vidéo.
      La première jusqu’à Onfrey OK, ensuite c’est deux personnes qui théorise sur des idées d’autres personnes, ce ne sont même pas leur propres idées. Bien pour les discussions de salon, j’ai une préférence pour les discussions de comptoir, c’est plus chaleureux et parfois l’alcool enlève des inhibitions ce qui fait un discours plus vrai mais malheureusement plus décousu.

      Un empereur a un jour rendu visite à un maitre zen reconnu pour ses réponses pertinentes.
      L’empereur : On m’a rapporté que vos réponses aux questions étaient pertinentes.
      Le maitre : Si on le dit, il y a peut être un font d’exactitude.
      L’empereur : Puis je vous poser une question ?
      Le maitre : Si j’ai une réponse c’est avec plaisir que je vous la donnerai.
      L’empereur : Qu’y a il après la mort ?
      Le maitre : Je ne sais pas.
      L’empereur : Mais vous êtes un maitre, vous devez avoir un début de réponse !
      Le maitre : Un maitre oui, mais non un maitre mort, on ne peut parler que de ce que l’on a vécu ou observé, je suis vivant et non mort.

      J’ai rencontré des personnes en fin de vie assez souvent, un jour on m’a demandé comment je faisais pour que les personnes soient plus sereines après notre discussion. J’ai répondu que je leur rappelais tout ce qu’ils avaient fait de bien dans leur vie.
      Essayer de faire le bien et éviter de faire le mal, c’est déjà une bonne solution pour que la mort ne soit pas un problème.
      Si en plus la vie est assez guidée par le non attachement, la naissance et la mort sont comme inspirer et expirer, choses assez naturelles.

      Nota : Si un jour vous êtes en contact avec un personne en fin de vie même dans le gaz, un petit rappel des choses positives de sa vie ça ne mange pas de pain.
      Le réussite des enfants et petits enfants c’est déjà pas mal, pas besoin de comparer à mère Thérésa.


      • vote
        Heimskringla Heimskringla 24 septembre 2016 18:28

        Après ? rien et heureusement.


        Je ne dis pas qu’il n’y a rien après parce que l’affirmer comme le contraire d’ailleurs je trouve ça arrogant. Je suis agnostique sur cette question. On verra bien le moment venu. 

        Ce n’est pas vraiment une question qui me tracasse. Je suis déjà en quelque sorte déjà prêt à mourir. 

        Je flippe limite que ça continue après. Je veux que ma vie se termine commun film. Le générique de fin fera défiler toutes les personnes qui m’ont marquées et à la fin, un The end. 

        Le repos éternel bien mérité, je laisse ma place à d’autres comme d’autres m’ont laissé leurs places.

        Le vie est une belle chose et toute les belles choses ont une fins. 



        • vote
          Nérée (---.---.107.91) 24 septembre 2016 18:29

          Frédéric Lenoir fait partie de ces tartuffes qui ont trouvés dans la religion et la philosophie leur fond de commerce.

          Tant d’années à l’unniversité pour dire toutes ces conneries ! Ne soyez pas nombreux à être docteurs comme disait l’autre !

          Que l’auteur se rassure ! Les lois du cosmos sont les mêmes pour tout le monde, athée ou non ! Cela fait songer aux discours des citoyens du monde sur l’identité, qui nous emmaillotent dans leur toile d’araignée pour mieux nous sucer le sang.


          • vote
            bhl l’entarté (---.---.217.250) 24 septembre 2016 18:53

            l’effroi de la dernière heure est le prix à payer de l’athéisme

            ( et donc on s’invente des billevesées enfantines auto hypnotisantes pour éviter cela ,pour oublier qu’on a un jour oser regarder la vérité en face ? ).

            L’effroi de tous les instants et l ego surdimensionné sont les motifs de toute croyance religieuse

            Biffer la mention inutile !


            • 1 vote
              DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 24 septembre 2016 20:19

              Consciences #7 :  https://youtu.be/Arr22KnFFVM
              Une petite vidéo que j’ai monté sur la mort.
               
               

              On parle souvent de maitres éveillés, mais éveillés de quoi ?
              Est ce que la vie est un rêve ? ... apparemment oui !
              Le dormeur doit se réveiller ... l’homme doit s’éveiller.

              Cet éveil spirituelle C comme se réveiller d’un rêve ou d’un cauchemar où tout va mal ... Dès que tu te réveilles de ce cauchemar, tu te dis que ce n’était qu’un rêve et tu n’as plus les problèmes de ton cauchemar puisque c’était qu’un rêve ... Se réveiller de ce rêve que l’on nomme la vie est aussi difficile que de prendre conscience que l’on rêve dans un rêve ...


              • 3 votes
                sls0 sls0 24 septembre 2016 21:09

                @DJL 93VIDEO
                On parle souvent de maitres éveillés, mais éveillés de quoi ?

                On parle aussi de petits enfants éveillés.
                Ils ont en commun de ne pas avoir l’esprit pollué par des concepts, des croyances, ils voient le monde tel qu’il est, ni plus ni moins.
                Les concepts sont un peu comme des miroirs, ils ont des défauts plus ou moins importants, plus on a des concepts, de croyances, plus la vision que l’on a du monde est déformée.

                Un jour un philosophe a rencontré un maitre zen pour avoir des explications.
                Il a demandé au maitre qu’est-ce que l’esprit zen, le maitre n’a pas répondu et a servit le thé, quand la tasse fut remplie il continua et ça déborda.

                Le philosophe lui a dit arrêtez, ça déborde, le maitre lui a dit le zen ce n’est pas en rajouter mais enlever, videz votre tasse et revenez me voir.

                Il y a un autre maitre qui a dit que la vie était très agréable lorsqu’on était mort pour soi-même.

                Eveillés de quoi ? Videz votre tasse, l’éveil vient peut être quand il n’y a plus personne à éveiller, plus de concepts, là je m’avance dans du hors sujet, je m’arrête.


              • 1 vote
                medialter medialter 24 septembre 2016 21:11

                @DJL 93VIDEO
                "Une petite vidéo que j’ai monté sur la mort"

                *

                Petite critique sur la forme : tu devrais arrêter avec cette police de caractère multicolore et kitch, ça fait dessins d’école, sinon techniquement j’aime bien

                *

                Sur le fond, c’est affaire de croyance. On peut aussi être athée et croire en une continuité après la mort, Dieu n’est pas nécessaire dans la croyance en un déterminisme supérieur non encore identifié

                *

                "Dès que tu te réveilles de ce cauchemar, tu te dis que ce n’était qu’un rêve et tu n’as plus les problèmes de ton cauchemar puisque c’était qu’un rêve ... "

                *

                Extrêmement dangereux, comme idée, parce que si tu vas au bout, tu te colles une balle dans la tronche tout de suite pour te réveiller. Mourir, un éveil spirituel ? Certainement pas, tout le monde est amené à s’éveiller spirituellement alors, c’est bien gauchiste ton affaire smiley Pour ma part j’en reste à l’idée très orientale des cycles de réincarnations, tu vis comme une merde, la mort est une bonne botte au cul et tu retournes sur la case départ, avec toutefois la petite amélioration issue de tes conformités avec Dharma, ce qui explique que tu reviens légèrement moins con, et ce qui explique aussi les inégalités béantes entre les hommes ; y en a, tu peux leur coller des pains dans la gueule avant chaque départ, ils ont plus de mal à piger


              • 1 vote
                Heimskringla Heimskringla 24 septembre 2016 21:55

                @sls0

                "Il y a un autre maitre qui a dit que la vie était très agréable lorsqu’on était mort pour soi-même."

                J’adhère. 


              • vote
                medialter medialter 24 septembre 2016 22:13

                @Zatara
                Tu ne m’avais pas habitué à ce genre de simplication : Dieu = déterminisme supérieur ? Là tu entres dans la notion de déterminisme théiste, c’est essentiellement protestant, et pour reprendre l’article, ça implique des conséquences bien funestes :

                1. Dieu a décrété la chute
                2. Dieu a condamné les hommes pour cette chute
                3. Dieu sauve certains hommes mais laissent les autres dans leurs péchés, les condamnant à la damnation éternelle.
                4. Dieu a décrété le mal, mais n’en est pas responsable
                5. L’homme n’a pas la liberté de choisir entre le bien ou le mal, mais il est tenu responsable de ses actions et condamné pour le mal qu’il fait

                Spéculer sur l’existence de Dieu, c’est se projeter sur plusieurs horizons devant soi. C’est souvent une attitude extrêmement prétentieuse, le spéculant postule être en mesure d’imaginer les causes premières. Plusieurs horizons, pour moi, c’est une idée folle, aussi je me contente simplement du premier horizon, celui avec lequel je peux avoir un rapport. Les horizons suivants ne m’intéressent pas, je laisse ça aux religieux, c’est pour ça que l’existence de Dieu ne m’intéresse pas, et que j’associe ce concept au père Noël

                *

                Le premier horizon, en revanche, m’intéresse au plus haut point, mais ce n’est pas Dieu, c’est un déterminisme comme la gravitation universelle, avec des règles immuables, mais que nous pouvons contrôler comme on peut contrôler une trajectoire dans un champ de gravitation. Est-ce Dieu qui contrôle la gravitation ? Peut-être que oui, peut-être que non, en tous cas on s’en branle complètement, l’essentiel étant qu’on puisse s’en servir pour travailler. Le déterminisme supérieur, c’est pareil. Le cycle des réincarnations fait partie de ce déterminisme. Il y a certaines règles énoncées par certaines doctrines, comme le Bouddhisme, le chamanisme, l’alchimie, le Yoga qui conseillent certaines règles de conduite, il y a d’autres règles qu’il faut trouver soi-même en fonction de sa constitution énergétique, et même quand tu sors de ton cycle, c’est pas fini, parce que les dieux eux-mêmes se foutent sur la gueule, et sont certainement à notre place, à chercher l’horizon suivant


              • vote
                medialter medialter 25 septembre 2016 10:17

                @Zatara
                "D’ailleurs, en relisant le début de la phrase On peut aussi être athée et croire en une continuité après la mort, je pense que tu mets 2 notions qui sont antagonistes. La vie après la mort, ou ce qu’il en resterait, est précisément la promesse de toutes les religions"

                *

                Les antagonismes ne sont qu’apparents. C’est une tare provenant des croyants qui associent l’idée de la mort à l’idée de Dieu, mais rien de bien solide ne permet de faire ce lien. Au contraire, on retombe encore dans la puante prétention religieuse du croyant d’imaginer que Dieu (PTDR smiley au moment où j’écris Dieu, j’ai mon chat noir qui passe sur mon clavier et écrit ++++++++ à la place) est associé de près ou de loin à la gestion de leur misérable carcasse. Il ne faut pas se faire piéger par les mots, qui sont figés, alors que la nature est infiniment plus complexe que les quelques cases que nous avons prévu pour la décrire. Dans l’idée, je pourrais dire que je suis un athée croyant, sans que cela me pose le moindre problème pour défendre cette position

                *

                Certes les religions promettent bien des choses après la mort (quoique certains courants du judaïsme professent qu’il n’y a rien), mais de manière très disparate et, j’allais dire, presque concurrentielle. Dans ma conception, les religions étant de l’ingénierie de masses, du lavage de cerveaux, ces promesses sont bidon, elles n’existent que pour canaliser les foules et les engager à une conduite qui ne pourrissent pas trop la vie des institutions. Si j’ai choisi l’idée des cycles de réincarnation, que j’ai retouchée pour l’extraire justement de son côté ingénierie, c’est précisément parce que les 4 doctrines que j’ai cité plus haut se passent aisément de la notion de Dieu, 4 doctrines qui professent la victoire possible sur la mort, auxquelles je pourrais rajouter l’orphisme, le christianisme, et quelques autres, mais ce serait redondant puisqu’elles ne sont que de simples expressions alchimiques particulières

                *

                En clair, quand on a débarrassé de nombreux dogmes des scories destinées aux populaces, on découvre que Dieu fait partie de ces scories, qu’on peut lui mettre une botte au cul sans que cela touche une miette du sacré qui a été encodé dans les dogmes, et qu’il y a à peu près tout ce qu’il faut comme bagage pour envisager une expédition au premier horizon


              • vote
                medialter medialter 25 septembre 2016 15:47

                @Zatara
                "un athée croyant, c’est un non sens"

                *

                Non, ce n’est pas un non-sens. Cette formule que j’ai délibérément choisie absurde est parfaitement légitime. Elle choque car elle met en exergue la faiblesse des définitions et la manière simpliste dont on considère les religions. Pour reprendre les 4 doctrines précédentes, qui ont pour objectif de vaincre la mort, elles sont athées, dans la mesure où elles s’affranchissent de Dieu (le chaman par exemple, est athée), Dieu dont elles ne parlent jamais (et pour cause, puisqu’à l’époque, il n’avait pas encore été inventé par les juifs smiley ), et pourtant elles postulent qu’il existe un déterminisme supérieur (auquel elles font appel pour leur objectif)

                *

                "L’alchimie est elle même issue d’un culte central passé"

                *

                J’en serais pas si sûr, dans la mesure où elle existe (si on ne s’arrête pas à son appellation qui, elle, est effectivement très tardive) déjà dans les textes les plus vieux du monde, comme par exemple l’épopée de Gilgamesh. C’est même peut-être l’alchimie qui serait le culte central lui-même. Il y a quelques années, j’avais fait une conférence démontrant l’identité rigoureuse entre l’alchimie et le chamanisme de Castaneda, on pourrait aussi dire que l’alchimie est une branche du chamanisme, mais à ce niveau, il serait plus juste de parler d’un tronc commun avec des expressions différentes et adaptées aux cultures successives.

                *

                "L’exemple le plus marquant et le plus puissant est sans conteste la forme de contrôle mentale sur la sexualité, sans conteste, la source d’énergie la plus puissante au niveau spirituel le plus basique"

                *

                Effectivement, Fulcanelli disait qu’Eros est la divinité centrale de l’oeuvre


              • vote
                DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 25 septembre 2016 20:46

                @medialter : "Police de caractère kitch" ... je note, cette vidéo est datée d’au moins 6 ans ... merci du conseil l’ami.

                 

                Oui, on peut être athée et croire en un déterminisme supérieur, un principe supérieur que les croyants appellent Dieu ... Oui, je pense qu’un athée peut croire en "un Dieu" et rejeter toute forme de religion.

                 

                Je disais que "La vie est un rêve dont on se réveille cruellement à notre mort" ... Le dormeur doit se réveiller ... J’ai aussi dit de se méfier du suicide car le prix à payer de l’autre coté est trop cher ... Je pense que la vie et la mort sont comparable au réveil et au sommeil ... On dit l’homme "normal" est en mode sommeil durant sa vie, sauf s’il s’élève spirituellement vers l’éveil ... Ce niveau éveil est aussi difficile à atteindre que prendre conscience que l’on rêve dans un rêve ... Les maitres éveillés sont concentrés même en rêve ... Tu imagines les possibles si tu prenais conscience que tu rêves dans un rêve ? ... Quand j’arrive durant "un instant" à réveiller durant un rêve, souvent je décide de léviter, je sens corps flotter et se mouvoir selon ma volonté, et quand je lévite trop haut dans le ciel, j’ai le vertige, je prends peur et je retombe très vite vers le bas ... Tu te rends compte, je t’avoue pouvoir léviter, mais en rêve ^_^ lol mdr


              • 1 vote
                medialter medialter 25 septembre 2016 21:13

                @DJL 93VIDEO
                "Tu te rends compte, je t’avoue pouvoir léviter, mais en rêve ^_^ lol mdr"

                *

                Il ne faut pas rire, c’est énorme, pour en avoir beaucoup parlé, les gens en capacité de basculer couramment en rêve éveillé sont rares. Plus rares encore ceux qui font durer et savent pratiquer des choses complètement impossibles ici. Moi j’ai mis des années et des années à apprendre à voler à volonté, traverser les murs, m’enfoncer dans le sol à grande profondeur, faire de la télékinésie ou allumer une flamme au bout d’un doigt. Tout ça n’est pas qu’un amusement onirique, il s’agit d’une voie particulière et fort prisée, même si elle est assez longue. La finalité est prestigieuse, et même si elle n’est pas atteinte au bout d’une vie, la capacité est cumulative dans les cycles de réincarnation. Mais ce n’est pas le lieu pour en parler, on verra ça une autre fois smiley


              • vote
                medialter medialter 25 septembre 2016 21:34

                @Zatara
                Y avait une question ? smiley J’ai juste vu une analyse de la religion que je trouvais juste


              • 1 vote
                DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 25 septembre 2016 21:36

                @sls0
                Je suis d’accord avec ton argumentation sur les concepts déformeurs et la tasse à vider ... Oui, s’éveiller c’est aussi vider sa tasse, vider sa tête pour enfin voire les choses de la vie pour ce qu’elle sont ...

                 

                Les orientaux zen parlent souvent de cette eau ... L’eau n’a pas de forme et prends la forme de son contenant, de son environnement ... Je pense que cette eau peut-être assimilée à notre égo, notre forme dans ce monde. Je pense que le but d’un maitre éveillé est de perdre sa forme, de perdre son égo, et on ne peut le faire qu’en vidant sa tête de toute croyance ou pensée, en gros il faut faire taire "notre chien dans la tête" pour que le mental puisse refléter ce qui se passe dans le coeur ...


              • vote
                medialter medialter 25 septembre 2016 21:45

                @Zatara
                Je suis même d’accord sur le principe réducteur du "déterminisme supérieur" smiley Essayer de donner un nom à un truc aussi impalpable, c’est pas piqué des vers, c’est vrai que c’est pas top, mais bon, faut bien commencer, j’essayerai de trouver mieux


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                medialter medialter 25 septembre 2016 22:12

                @Zatara
                "Comme cela, j’ai du mal à voir un lien entre le chamanisme et l’alchimie"

                *

                Vite fait, à gauche en alchimie, à droite chez CC :

                - Capter l’élément volatil (Mercure - l’énergie étrangère)

                - Créer le double (le fils ou l’enfant divin - Le corps de rêve)

                - Intégrer le double (le grand mariage ou les noces chymiques - conjonction Nagual/Tonal)

                - Changer la forme et la perception (Solve, mouvement du Point d’assemblage)

                - Fixer la nouvelle forme et perception (Coagula, Fixation du PA)


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                medialter medialter 25 septembre 2016 22:17

                @Zatara
                "je pense qu’on ne peut que parler d’un principe directeur qui esquisserait. Mais bon même à ce niveau là, c’est comme demander à un enfant de 2 semaines de dessiner la Joconde au fusain..."

                *

                Exactement, et c’est d’autant plus complexe qu’il y a d’abord de la transcendance, par exemple, on ne peut pas avancer tant qu’on n’a pas identifié l’élément volatil. Cad qu’en règle générale, ben .... il ne se passe rien smiley

                Allez, je m’en vais travailler la partie sombre, je me lève aux aurores demain smiley


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                demissionaire bonalors 25 septembre 2016 16:50

                ma vision de la mort : un cadeau que Dieu ait fait a cet univers, imaginez un seul instant que les 8 milliards de cons qui peuplent cette terre soient eternels ?

                Bon le bon cote des choses est que si meme il n y a que du dechet et rien a recycler, par le miracle de la preuve par 9 ou plutot 7, si le Christ s est fait joyeusement crucifie il doit bien y avoir un seul homme a sauver, deja lui ....


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                  Jean Keim Jean Keim 25 septembre 2016 19:23

                  Nous ne pouvons rien dire sur la mort, ceux qui en parlent, emploient le temps futur et des termes comme "il faut que", ou encore "on voit souvent que", tout ce que nous pouvons dire sur ce rendez-vous incontournable est d’avouer notre ignorance, nous ne parlons pas de la réalité de la mort mais de ce que nous voyons de la mort des autres.

                  Ceux qui ont fait l’expérience de leur soi-disant mort, ne sont pas morts sinon ils ne pourraient pas nous en parler.
                  Toutes les personnes qui parlent de la mort dans la 1ère vidéo, ne font que répéter ce qu’ils (croient) savoir, nous mourons un jour ou peut-être une nuit et ce sera un évènement unique sans retour d’expérience pour ceux qui resteront. 
                  Toutefois l’interrogation est inévitable et il n’est pas forcément inutile d’en parler.

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                    Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 26 septembre 2016 03:12

                    "l’effroi de la dernière heure est le prix à payer de l’athéisme."



                    La peur constante de l’enfer éternel (y compris à la dernière heure) peut être le prix à payer pour certaines croyances religieuses. 

                    • vote
                      gololo 26 septembre 2016 15:33


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